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CONGO-BRAZZAVILLE. LE COLONEL MARCEL NTSOUROU RETROGRADE SOLDAT 2ème CLASSE (Congopage)

par Congopage 4 Janvier 2014, 16:58 Marcel Ntsourou Sassou Nguesso Congo-Brazzaville

CONGO-BRAZZAVILLE. LE COLONEL MARCEL NTSOUROU RETROGRADE SOLDAT 2ème CLASSE  (Congopage)
LE COLONEL MARCEL NTSOUROU RETROGRADE SOLDAT 2ème CLASSE

Congopage



De source sûre la rédaction a appris que le colonel Marcel Ntsourou a été rétrogradé au rang de soldat deuxième classe ce vendredi 3 janvier 2014.
Alors que le « prisonnier personnel de Sassou » (cf. Congo-Liberty) aspirait au grade de général (pour services rendus) et qu’il était près à en découdre avec Sassou pour atteindre cet objectif, Lékufé a jugé utile d’aller à l’encontre de cette revendication : comme pour mieux l’humilier. On se demande pourquoi il ne l’a pas simplement « épuré » de l’armée, comme au bon vieux temps des purges marxistes.
Ce que subit ce prisonnier spécial porte un nom : c’est l’acharnement. Ainsi, après 17 mois de taule, après un procès sur l’affaire du 4 mars (un procès mal ficelé) puis, après l’arrestation du 16 décembre, voici le coup de grâce. Cette fois-ci Sassou a frappé l’égo du prétentieux officier. Le galon passe pour un point très sensible dans la représentation que Ntsourou se fait de l’armée, lui qui s’est toujours vanté être sorti des Grandes Ecoles de guerre.
Châtiment
Le châtiment appliqué par Sassou en ce début d’année n’a rien de surprenant. L’homme des masses l’a clairement affirmé dans ses vœux à la Nation (le 31 décembre) : quiconque oserait défier l’autorité se heurterait à la rigueur de l’Etat (entendez, celui qui convoiterait son fauteuil, s’en mordra les doigts). On sait que, pour Sassou, le pouvoir est un gibier attrapé dans un filet. Il est hors de question de le laisser filer ; surtout pas pour tomber entre les mains d’un colonel Téké. D’autant plus que, selon Jacques Okoko, les Téké ne sont pas dignes de diriger le Congo. En tout cas, Sassou applique bien cette théorie discriminatoire. Allez savoir si ce n’est pas lui-même (ancien n°2 du CMP) qui souffla cette phrase au commissaire du gouvernement J. Okoko au procès de1978 ?
Jamais un sans deux ?
A titre de rappel, on se souviendra que le capitaine Marien Ngouabi fut rétrogradé caporal en 1968 par le Président de l’époque.
On connaît la suite, Ngouabi devint Président peu de temps après. L’histoire adore le mot selon lequel « Jamais un sans deux »
Si Sassou s’est récemment tiré une balle sur les deux jambes (cf.Congo-Liberty) Sur ce coup-ci, il vient carrément de se loger une balle en plein cœur.
La rédaction
Source : congopage.com.

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