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Biens mal acquis. Guinée équatoriale : la Société générale mise en cause

par Le Monde 14 Février 2014, 20:55 Biens Mal Acquis Guinée France Françafrique Société Générale

Biens mal acquis. Guinée équatoriale : la Société générale mise en cause
Biens mal acquis. Guinée équatoriale : la Société générale mise en cause 

JAI

Le quotidien Le Monde révèle que les juges français en charge de l'enquête sur les avoirs détenus en France par la famille Obiang s'intéressent à la filiale équato-guinéenne de la Société générale. Sous pression, celle-ci aurait permis le transfert de très importantes commissions sur les ventes de bois.

Dans son édition datée du 15 février 2014, le quotidien français Le Monde révèle le rôle trouble qu'aurait joué la Société générale, via sa filiale en Guinée équatoriale, dans le cadre du transfert en France d'importantes sommes en faveur du clan Obiang. Des sommes qui auraient été perçues sous forme de commission sur l'exploitation et le commerce du bois. Selon les révélations du Monde, la Société générale de banques en Guinée équatoriale (SGBGE), deuxième banque du pays, aurait permis le transfert de 47 millions d'euros en deux fois (avril et juin 2006) "destinés à acquérir un jet privé et une résidence à Malibu, pour Téodorin Obiang", fils du président et vice-président de la Guinée équatoriale....

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Lire l'article du Monde
-Biens mal acquis : le jeu trouble de la Société générale en Afrique
L'affaire dite des « biens mal acquis » prend une nouvelle dimension. Elle se concentre désormais sur le rôle joué par le secteur bancaire français dans l'acquisition, par certains chefs d'Etat africains ou leurs proches, d'un important patrimoine possiblement financé par le détournement des richesses de leur pays. Les juges Roger Le Loire et René Grouman, chargés d'enquêter sur les avoirs détenus en France par les familles dirigeantes de la Guinée équatoriale, du Congo-Brazzaville et du Gabon, s'intéressent à la Banque de France, et surtout à la Société générale, par la filiale dont cette dernière détient 46 % des parts, la SGBGE, basée en Guinée équatoriale.

Il apparaît, d'après les documents auxquels Le Monde a eu accès, que la Société générale a autorisé des conditions de travail très dangereuses pour son personnel expatrié, tout en permettant le transfert en France d'importantes sommes d'argent au profit du clan Obiang, qui règne sur la Guinée-Equatoriale. Or, les enquêteurs – ou plutôt l'enquêteur, car un seul policier français travaille sur ce dossier pourtant sensible – ont recueilli des témoignages révélant que ces sommes provenaient notamment de commissions illégales perçues sur le marché du bois par l'actuel vice-président de la Guinée équatoriale, Teodorin Obiang – visé par un mandat d'arrêt –, fils du président en exercice, Teodoro Obiang....
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