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Les nouvelles autorités ukrainiennes parvenues au pouvoir par un coup d'état sponsorisé par les forces euro-atlantistes et israéliennes sont en train de perdre le contrôle de la Crimée. La Crimée, au centre des enjeux géopolitiques pour le contrôle de la mer noire est en train de définitivement basculer dans les mains russes après l'intervention militaire voté par le Sénat russe. Selon MoonofAlabama, le coup d'état pro-européen initié par des groupuscules nationalistes néonazis avait pour but aussi de prendre le contrôle de la Crimée en s'alliant aux minorités Tatars radicalisés. Le but était d'entraver les manoeuvres russes de soutien envers le gouvernement de Bachar Al-Assad en Syrie à partir de ses bases maritimes au large de la Crimée. Outre le soutien apporté aux russophones de Crimée, la menace d'un coup d'état dans la République autonome de Crimée aurait soit-disant poussé les Russes à intervenir prestamment. Cette intervention modifie considérablement la donne car la Russie est en train de mettre le grapin sur l'est de l'Ukraine, laissant à l'Europe et aux atlantistes l'Ukraine de l'Ouest pauvre et en déliquescence. Les bases militaires ukrainiennes de Crimée ont été désarmés par les troupes russes.
Déja les défections se font ressentir au sein même du nouveau gouvernement ukrainien illégitime. Ainsi, l'amiral Berezovski, commandant en chef de la marine ukrainienne, qui avait été nommé vendredi à la tête de la marine ukrainienne par le président par intérim Olexandre Tourtchinov a démissioné et a annoncé dimanche qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée. Les populations des villes à l'est de l'Ukraine se rallient de plus en plus à la Russie et ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement issu du coup d'état. L'Ouest de l'Ukraine n'a aucun intérêt à précipiter une partition du pays. Elle risque soit de plonger l'Ukraine dans la guerre civile, soit de subir la division du pays et d'être confrontée à la plus grande pauvreté. Mais elle risque in fine de ne pas avoir d'autre choix que d'accepter à son corps défendant la tutelle des russophones.
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Lire aussi : Qui sont ces anciens soldats israéliens parmi les combattants de rue dans la ville de Kiev ?, AlyaExpress-News.com, 2 mars 2014.