/image%2F0780719%2F20140409%2Fob_05affe_centrafrique-armee-francaise2.jpg)
Centrafrique: des gendarmes de la force européenne à Bangui AFP
Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, tandis que des affrontements entre groupes armés ont fait 30 morts dans l'intérieur du pays.
Ces gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Il s'agit de leurs premières sorties" dans la capitale centrafricaine, "55 gendarmes sont arrivés", a expliqué le colonel (bien colonel) François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.
Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l'opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d'Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.
Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.
L'opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission...