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Ukraine : Mayotte brandie en exemple par Moscou Le Monde
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 1, publiée vendredi 11 avril sur le site du ministère des affaires étrangères russe, le ministre Sergueï Lavrovs'applique à justifier l'annexion de la Crimée et ses pressions sur l'est de l'Ukraine en s'appuyant sur un précédent français.
M. Lavrov évoque plus précisément le cas de Mayotte. L'île, aujourd'hui un département français, faisait partie des Comores, colonie française jusqu'au référendum de 1974, qui a vu l'archipel situé à l'est de l'Afrique voter massivement en faveur de son indépendance de la métropole. A l'exception notable des Mahorais, qui souhaitaient eux rester dans le giron de Paris.
Le gouvernement français, à rebours de l'Organisation des Nations unies et des autorités comoriennes, a alors choisi de prendre en compte ce référendum île par île, permettant à Mayotte de demeurer française. L'ONU n'a jamais entériné ce vote. « Contrairement à de nombreuses décisions de l'ONU, qui a condamné cette approche, Mayotte est désormais membre à part entière de la République française », explique M. Lavrov. « Il est intéressant de voir qu'aucune sanction commerciale ou politique n'a été prise », poursuit le journaliste russe, approuvé par le ministre...
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