Zones d’ombre autour de la mort de Gilberto Rodrigues Leal au Mali RFI
Deux jours après l'annonce du décès de l'otage Gilberto Rodrigues Leal au Mali, de nombreuses questions se posent encore. Une mort annoncée par un communiqué de l'Elysée ce mardi 22 avril dans la soirée, à la suite d’une information provenant du Mujao, le groupe qui avait revendiqué l'enlèvement.
Première question : à quand remonte la mort de l'otage ? L'Elysée laisse entendre dans son communiqué qu'il serait décédé il y a plusieurs semaines. En décembre déjà, les autorités françaises avaient fait savoir aux familles que les nouvelles n'étaient pas rassurantes, et dimanche, lors du retour en France des ex-otages détenus en Syrie, Laurent Fabius s'était encore dit très inquiet pour Gilberto Rodriguez Leal.
Si effectivement le décès du Français remonte à plusieurs semaines pourquoi ne l'apprend-on que maintenant, et, question subsidiaire, de quoi est-il mort ? L'Elysée écrit dans son communiqué qu’« il y a tout lieu de penser qu'il est mort du fait des conditions de sa détention ». Le Mujao affirme de son côté que l'otage « est mort parce que la France est notre ennemie », sans préciser s'il a été exécuté. L'otage a-t-il été tué par ses ravisseurs, ou a-t-il pu mourir lors d'une frappe visant le groupe qui le détenait ? Pour la famille la question reste entière.
Ce qu'assure Irène la sœur de l'otage, c'est qu'il n'était pas malade au moment de son voyage et qu'il n'était pas sous traitement.
Deux jours après l'annonce du décès de l'otage Gilberto Rodrigues Leal au Mali, de nombreuses questions se posent encore. Une mort annoncée par un communiqué de l'Elysée ce mardi 22 avril dans la soirée, à la suite d’une information provenant du Mujao, le groupe qui avait revendiqué l'enlèvement.
Première question : à quand remonte la mort de l'otage ? L'Elysée laisse entendre dans son communiqué qu'il serait décédé il y a plusieurs semaines. En décembre déjà, les autorités françaises avaient fait savoir aux familles que les nouvelles n'étaient pas rassurantes, et dimanche, lors du retour en France des ex-otages détenus en Syrie, Laurent Fabius s'était encore dit très inquiet pour Gilberto Rodriguez Leal.
Si effectivement le décès du Français remonte à plusieurs semaines pourquoi ne l'apprend-on que maintenant, et, question subsidiaire, de quoi est-il mort ? L'Elysée écrit dans son communiqué qu’« il y a tout lieu de penser qu'il est mort du fait des conditions de sa détention ». Le Mujao affirme de son côté que l'otage « est mort parce que la France est notre ennemie », sans préciser s'il a été exécuté. L'otage a-t-il été tué par ses ravisseurs, ou a-t-il pu mourir lors d'une frappe visant le groupe qui le détenait ? Pour la famille la question reste entière.
Ce qu'assure Irène la sœur de l'otage, c'est qu'il n'était pas malade au moment de son voyage et qu'il n'était pas sous traitement.