8 mai 1945 : le "chef de guerre" défile seul sur les Champs Elysées

Le bilan en matière d'impérialisme et de néocolonialisme du "chef de guerre" Hollande est assez exceptionnel pour un socialiste, il s'inscrit ainsi dans la droite lignée impérialo-socialiste de Jules Ferry.

Deux guerres en l'espace d'un an (2013) dans le pré-carré français au Mali d'abord où la solution aurait pu être réglée politiquement selon de nombreux observateurs puis en Centrafrique où après avoir soutenu la Séléka et son leader Djotodia, il a ensuite soutenu l'autre camp avec un désarmement initial exclusivement des rebelles de la Séléka pour finir par plonger le porte-avions français du Centrafrique dans le chaos le plus total. Voilà pour son bilan néocolonial et on ne glausera pas sur les réceptions somptuaires accordées aux dictateurs françafricains à l'Elysée sous l'omerta médiatique racialiste française. Idriss Déby, grand dictateur devant l'éternel, installé et maintenu au pouvoir par l'Etat français et qui assassine ses opposants avec le soutien du pouvoir français, est devenu le chouchou du gouvernement impérial-socialiste dans ses guerres néocoloniales au Mali et en Centrafrique.

En ce qui concerne le bilan impérialiste, il fut le principal souteneur de la guerre atlantiste en Syrie et a contribué à soutenir au moins indirectement par sa politique internationale auprès de l'Arabie Saoudite les terroristes d'Al-Quaïda en Syrie. Actuellement dans la logique atlantiste initiée par Sarkozy I, Hollande soutient pleinement au côté des Etats-Unis et d'Israël, les néonazis qui ont pris le pouvoir en Ukraine et commettent les pires massacres.

Son refus d'aller commémorer les victimes du génocide au Rwanda - où la France mitterando-balladurienne est mise en cause pour sa complicité - aura achevé de parfaire son image de "chef de guerre" impérial-socialiste. Alors, lorsque le chef des Armées tout puissant d'une monarchie républicaine défile sur les Champs ELysées à l'occasion de l'Armistice du 8 mai, on pourrait s'attendre à ce que les Français souverainistes de tous poils l'accueillent en liesse sur la plus grande avenue de France mais il n'en fut rien. A moins que les Français n'aiment pas les imposteurs ou tout simplement son impopularité ? Toujours est-il qu'Il a défilé quasiment seul avec ses gardes sous le regard des pigeons. Un échec cuisant !

Il est vrai que célébrer la fin de la seconde guerre mondiale quand on est aussi belliqueux et va-ten guerre à de quoi surprendre surtout quand on connait les soutiens officieux du monarque de la République aux Al-Quaïdistes syriens et néonazis ukrainiens.

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