/image%2F0780719%2F20140523%2Fob_545cbb_bhl.jpg)
Nouvelle croisade de BHL en Libye Par Nicolas Beau Mondafrique
Bernard Henri Lévy se serait rendu discrètement à Tripoli le 22 mai 2014 à Tripoli, d'après des sources sures sur place que "Mondafrique" a pu contacter. Lors de ce déplacement confidentiel, BHL a tenté d'imposer ses vues sur l'avenir immédiat de la Libye.
Les derniers événements qui pnt secoué la Libye et vu le général Haftar partir à la conquète du pouvoir avec l'aide des Américains ont réveillé les ardeurs de Bernard Henri Lévy. Pas question que l'avenir du pays se joue sans lui. Qui d'ailleurs pourrait ne pas voir que sans l'illustre propagandiste la Libye serait réduite à néant !
Lors du voyage éclair que le philosophe et "sauveur de la Libye"a effectué à Tripoli le 22 mai, le niveau de sécurité autour de sa personne était très importante. Les milices islamistes qui rêgnent sur la ville ont été sur le pied de guerre.
Du neuf avec de l'ancien
Lors d'une réunion au sommet, jeudi 22 mai, avec ses amis libyens des temps héroïques où il accompagnait le contingent franco britannique afin de libérer le pays de Kadhafi, BHL a joué aux faiseurs de roi, en proposant la nomination d'un gouvernement idéal, qui ressemble fort à l'ancien. Le Premier ministre, selon lui, devrait redevenir l'ancien chef de gouverneemnt Zeidan. Le ministre de l'intérieur qui aurait ses faveurs est Abdelhakim Belhadj, l'homme du Qatar à Tripoli qui rêgne sur quelques centaines de miliciens islmaistes et surveille les principaux lieux de détention de la capitale libyenne.
Comme BHL a le sens de l'Histoire, il proposé que le ministre de la défense devienne le général Haftar, l'homme des Américains et des Egyptiens qui a pris le controle de tout l'Est libyen et qui apparait incontournable. Encore faudrait-il que ce dernier qui a aujourd'hui beaucoup d'atouts en main accepte les propositions d'un BHL, étonnamment silencieux ces derniers mois et qui se réveille soudain lorsque la situation commence à s'éclaircir un peu en Libye.
BHL craindrait-il qu'une nouvelle équipe dirigeante, qui n'ait pas frayé avec les Français durant la guerre contre Kadhafi, ne plonge dans les archives de l'Etat libyen et nelivre quelque ssecrets gènants? A moins que le plus célèbre des attachés de presse, toujours sur le pont, n'aie peur qu'on aie tendance à l'oublier un peu?