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Le dictateur Sassou-Nguesso, sans vergogne…avec la complicité de la France ? Par OLIVIER MOUEBARA Congo-Liberty
Tout mettre en œuvre pour faire dégager le dictateur Sassou-Nguesso et ses thuriféraires en 2016 est un devoir de salubrité publique.
Qu’on soit du Sud, du Nord, de l’Est ou de l’Ouest, les congolais, dans leur majorité sont logés à la même enseigne: celle de la misère qui les ronge au quotidien. C’est pourquoi, mettre un terme à ce système inique est une gageure. Responsables de la casse sociale et de tous les pans entiers du pays, Sassou-Nguesso et sa bande de voyous ont laissé tout empirer.
Le ballon d’essai de modification ou de changement constitutionnel mis en avant par cette bande de kleptomanes doit se dégonfler au plus vite. Les congolais ne devraient pas tombés dans ce piège.
Sassou-Nguesso qui ne comprend que le langage de la force est loin d’être un roseau. Nous devons unir nos forces, nos stratégies et nos intelligences collectives pour le faire plier en 2016.
Si les assises organisées à Paris permettent de montrer notre détermination au dictateur Sassou-Nguesso, elles ne sauraient être une fin en soi. Tous les congolais épris de liberté et de justice doivent s’unir pour sauver ce qui reste du Congo.
Le dictateur Sassou-Nguesso balaie d’un revers de la main tout dialogue sans exclusive. La solution plausible qui nous reste est celle de la force. La peur psychologique répandue dans le pays par le tyran Sassou-Nguesso et ses sbires est loin d’atténuer notre détermination de le déposer à la fin du mandat de sa Constitution.
Nous rapprocher de nos frères combattants de la RDC devient plus qu’urgent, car le temps presse. Leur stratégie de terroriser les félons devrait nous inspirer. Il devient insupportable de croiser ces suppôts du dictateur Sassou-Nguesso venir nous narguer sur la « place de Paris ». Nous devons les cerner, les traquer, les étouffer par tous moyens. « A la guerre comme à la guerre ». Notre mollesse donne du grain à moudre au dictateur Sassou-Nguesso de s’éterniser au pouvoir.
En analysant le courrier de Jean Dominique Okemba, sinistre conseiller fétichiste de son oncle publié sur notre site le 11 juin, nous y apprenons que le respect des principes maçonniques prime sur le respect de la Constitution taillée sur mesure par son oncle.
Il y écrit ceci sans ambiguïté. « En qualité de Maçons, quelle que soit notre obédience, nous sommes tenus au respect des principes et lois qui guident notre institution ».
Dans ce cas, pour quelles raisons, Jean-Dominique Okemba ne conseille pas à son oncle de respecter les règles constitutionnelles édictées par ce dernier? Toute cette désinvolture vis-à-vis du pays est insupportable. En quoi le respect des principes maçonniques serait supérieur au respect de notre Constitution ?
Prompt à prôner à ses frères maçons de « retrouver la paix, la concorde et l’harmonie », Jean-Dominique Okemba encourage son oncle, le dictateur Sassou-Nguesso de briser l’unité nationale. La chasse à courre est la règle de ce système épouvantable.
S’agissant de notre pays, la prédiction de GHEZZO reste retentissante. « Si tous les fils du pays venaient avec leurs mains assemblées boucher tous les trous de la jarre percée, le pays serait sauvé ». Nul ne se substituera aux congolais pour sauver le Congo.
Au moment où les Etats-Unis adoptent avec clarté une attitude responsable vis-à-vis de Joseph KABILA pour lui contraindre de quitter le pouvoir en 2016, la France, fidèle à sa tradition, fait ce qu’elle fait toujours de mieux: un silence complice. Au nom de ses intérêts, au moment où toutes les prévisions économiques sont au rouge.
L’heure n’est plus aux tergiversations. Nous devons exiger de la France une clarification. Les régimes africains se font et se défont à l’Elysée, via sa cellule africaine.
D’ailleurs, dans ses mémoires à venir, l’avocat Robert BOURGI s’étonne de ne plus voir François HOLLANDE montrer ses muscles aux dictateurs qui bafouent au quotidien les droits de l’homme. Fustigés pendant la campagne électorale, les dictateurs africains sont subitement devenus fréquentables, chaleureusement accueillis à bras ouverts, devant les caméras, sur le perron de l’Elysée.
Seule notre mobilisation nous déliera des fourches caudines de la dictature de Sassou-Nguesso. Les initiatives de nos frères du Burkina Faso doivent nous inspirer. Leur revendication est simple: ils ne s’opposent pas au dictateur Blaise Compaoré. Ils lui demandent de respecter ce qui est écrit dans la Constitution. Telle doit être notre détermination. Demander au dictateur Sassou-Nguesso de respecter l’esprit et la lettre de sa Constitution.
Sassou-Nguesso a échoué sur tous les plans depuis trente ans. Il n’a apporté au pays que malheurs, crimes multidimensionnels, antivaleurs (pour reprendre l’expression de Félix Bankounda). Acculé de toutes parts, les séminaires et les conférences pour le changement de sa Constitution sont devenus une source propice de détournements de fonds publics.
Des pseudos « intellectuels » congolais, sans charisme et en mal de reconnaissance font allégeance au dictateur Sassou-Nguesso, trahissant leurs idéaux. Quand on a touché le fond avec Okiémy, Obénga, Placide Moudoudou, peut-on être surpris que le Congo soit raillé dans le continent ?
« On peut tout perdre dans sa vie. Mais, quand on en vient à brader son éthique pour un billet d’avion Paris-Brazzaville », quand la Morale n’est plus le repère d’un Homme, qu’on ne s’étonne pas de verser de l’eau sur les plumes d’un canard.
Olivier Mouebara