Sur le financement par l'Occident, lire le livre de Tistan Mendès France
Dr La Mort. Enquête sur un bioterrorisme d'Etat en Afrique du Sud.
UNE COLLUSION INTERNATIONALE (EXTRAIT, p 53-54)
"Dès le début des années 80, le docteur la Mort et les scientifiques du Project Coast intensifièrent notablement leurs relations internationales. Particulièrement lors de la tenue de conférences internationales sur les armes bio-chimiques. Des délégations sud-africaines effectuèrent ainsi des visites aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, à Taïwan en Israël et en Allemagne (p.65-67, TMF évoque le bio-business suisse et les investissements en France de Wouter Basson, ndlr). Wouter Basson assista notamment à une conférence sur les armes biologiques à San-Antonio en 1981, où il fut remarqué par les services de renseignements américains. De 1981 à 1986, l'administration Reagan poursuivit ce qu'elle appelait une politique "d'engagement constructif". Les officiels de l'administration Reagan envoyèrent alors des signaux très forts au régime raciste de Botha en Afrique du Sud montrant que les Etats-Unis étaient prêts à fermer les yeux sur les scientifiques américains qui fricoteraient avec les industriels de la défense sud-africaine. Faisant fi de l'embargo international dont faisait l'objet le régime d'Apartheid, le sous-secrétaire d'Etat William Clark alla même plus loin en accueillant à bras ouverts des officiels et des experts sud-africains à Washington même et en facilitant leur interaction avec leurs collègues américains. L'attitude de Clark et d'autres permirent à l'Afrique du Sud d'accéder très tôt à des données extrêmement sensibles provenant de laboratoires américains. En 1984, le centre américain de contrôle épidémique (US Center for Disease Control) envoya huit échantillons d'ebola, de marburg et de virus Rift Valley en Afrique du Sud dotant le Project Coast d'un arsenal de mort effrayant..."
Afrique du Sud : le Project Coast (Arte, 2009)