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Afrique de l'Ouest : Que font les chercheurs de la guerre biologique US dans la zone où sévit le virus Ebola ? (Rappoport)

par John Rappoport 5 Octobre 2014, 13:02 Ebola Bioterrorisme Sierra Leone Kenema

Afrique de l'Ouest : Que font les chercheurs de la guerre biologique US dans la zone où sévit le virus Ebola ? (Rappoport)

Afrique de l'Ouest : Que font les chercheurs de la guerre biologique US dans la zone où sévit le virus Ebola ?
Article originel : West Africa: What are US Biological Warfare Researchers Doing in the Ebola Zone?
Par John Rappoport
Jonrappoport.wordpress.
com/

Article publié le 01.08.2014, Traduction de l'anglais par SLT le 04.10.14

Ceci est un appel pour une enquête immédiate, complète et indépendante concernant le rôle des chercheurs de l'Université de Tulane (voir ici et ici) et de leurs associés de Fort Detrick impliqués dans le programme étatsunien de guerre biologique, qui ont opéré en Afrique de l'Ouest au cours des dernières années.

Qu'ont-ils fait exactement ?

Plus exactement, quels tests diagnostics ont-ils effectué sur les citoyens de la Sierra Leone?

Pourquoi avons-nous des rapports selon lequel le gouvernement de la Sierra Leone a récemment demandé aux chercheurs de Tulane d'arrêter ces tests ?

Est-ce que les chercheurs de Tulane et leurs associés ont tenté des traitements expérimentaux (par exemple, des anticorps monoclonaux injectables) sur des citoyens de la région ? Si oui, quels ont été les effets indésirables ?

Le programme de recherche, se produisant en Sierra Leone, en République de Guinée et au Liberia - épicentre de l'épidémie 2014 - avait pour but avoué, parmi d'autres, de détecter l'utilisation future de virus de la fièvre hémorragique comme armes biologiques.

Est-ce une recherche purement défensive ? Ou, comme nous l'avons vu dans le passé, cette étude a-t-elle été secrètement utilisée pour développer des armes biologiques offensives ?

Depuis plusieurs années, des chercheurs de l'Université de Tulane ont été actifs dans les régions africaines où le virus Ebola aurait éclaté en 2014.

Ces chercheurs travaillent avec d'autres institutions, dont l'une d'elle est l'USAMRIID, l'Institut de recherche médicale de l'armée étatsunienne des maladies infectieuses, un centre de recherche bien connu sur la guerre biologique, situé à Fort Detrick, dans le Maryland.

En Sierra Leone, le groupe de Tulane recherchait de nouveaux tests diagnostic sur les fièvres hémorragiques.

Remarque : la fièvre de Lassa, d'Ebola et d'autres appartiennent au spectre des maladies qui entraînent des hémorragies.

Les chercheurs de Tulane ont également enquêté sur l'utilisation d'anticorps monoclonaux dans le traitement de ces fièvres, mais pas sur place en Afrique, selon les communiqués de presse de Tulane.

Voici des extraits de pièces justificatives.

Université de Tulane, le 12 octobre 2012, "...Mise à jour sur les recherches sur la fièvre de Lassa" (pdf ici) :

"En 2009, les chercheurs ont reçu un don, de 7,073,538 de dollars de subvention pour une durée de 5 ans, de la part de l'Institut national de la santé pour financer la poursuite du développement de kits de détection de la fièvre hémorragique virale de Lassa".

"Depuis ce temps, beaucoup a été fait pour étudier la maladie. Le Dr Robert Garry, professeur de microbiologie et d'immunologie, et le Dr James Robinson, professeur de pédiatrie, ont été impliqués dans la recherche sur la fièvre de Lassa. Ensemble, les deux ont récemment été en mesure de créer ce qu'on appelle des anticorps monoclonaux humains. Après avoir isolé les cellules B provenant de patients qui ont survécu à la maladie, ils ont utilisé des procédés de clonage moléculaire pour isoler les anticorps et les reproduire en laboratoire. Ces anticorps ont été testés sur des animaux (sur des cobayes) dans la branche médicale de l'Université du Texas à Galveston et ont montré leur efficacité pour les empêcher de mourir de la fièvre de Lassa ...

"Plus récemment, une nouvelle section dédiée à la fièvre de Lassa est en train d'être construite en Sierra Leone à l'hôpital public de Kenema. Quand elle sera terminée, elle sera mieux équipée pour aider les patients touchés par la maladie et nous espérons aider à mettre fin à la propagation de celle-ci. "[L'hôpital de Kenema est l'un des centres de l'épidémie d'Ebola, ndlr].

Voici une autre version de l'Université de Tulane, celle-ci date du 18 octobre 2007 "Un nouveau test va de l'avant pour détecter les menaces bioterroristes."(“New Test Moves Forward to Detect Bioterrorism Threats.”)

"La première série de tests cliniques a été réalisée pour les premiers kits de test de diagnostic qui aideront à se défendre contre la menace bioterroriste liée à une maladie virale mortelle. Les chercheurs de l'Université de Tulane collaborent au projet.

"Robert Garry, professeur de microbiologie et d'immunologie à l'Université de Tulane, est le chercheur principal dans une étude financée par le gouvernement fédéral pour développer de nouveaux tests des fièvres hémorragiques virales.

"Corgenix Medical Corp, un développeur dans le monde entier participant à la commercialisation de kits de tests de diagnostic, a annoncé que les premiers tests pour la détection de la fièvre hémorragique ont fait l'objet d'essais cliniques en Afrique de l'Ouest.

"Les kits, développés dans le cadre d'une subvention de 3.8 millions de dollars décernée par le National Institute of Health (NIH), ont été réalisés par Corgenix en collaboration avec l'Université de Tulane, l'Institut de recherche médicale de l'armée US des maladies infectieuses, BioFactura Inc. et Autoimmune Technologies.

"Les rapports cliniques des études en Sierra Leone continuent de montrer des résultats étonnants", a déclaré Robert Garry, professeur de microbiologie et d'immunologie à l'École de médecine de l'Université Tulane et investigateur principal dans cette recherche subventionnée.

"Nous pensons que cette collaboration remarquable se traduira par des produits de détection qui vont vraiment avoir un impact significatif sur la santé en Afrique de l'Ouest, mais aussi combler les lacunes de la défense contre le bioterrorisme.

"... Les études cliniques sont actuellement menées au réseau de la Mano River Union sur la fièvre de Lassa en Sierra Leone. Tulane, sous contrat avec l'Organisation mondiale de la santé, met en œuvre le programme dans les pays de l'Union du fleuve Mano (Sierra Leone, le Liberia et la Guinée) pour élaborer des stratégies nationales et régionales de prévention et de lutte contre la fièvre de Lassa et d'autres maladies importantes sévissant dans la région.

"Les essais cliniques sur la nouvelle technologie recombinante démontre que notre collaboration fonctionne", a déclaré Douglass Simpson, président de Corgenix. "Nous avons combiné les compétences des différentes parties, qui ont abouti au développement de certains kits de test remarquables dans une courte période de temps assez surprenante. En tant que groupe, nous avons l'intention d'étendre ce programme pour qu'il puisse répondre à d'autres agents infectieux importants susceptibles à la fois de créer des problèmes de santé publique et de créer une menace bioterroriste tels que pour le virus Ebola ".


Le troisième document est disponible sur la page Facebook (pas de login nécessaire) du ministère de la Santé de la Sierra Leone, en date du 23 juillet à 13h35. Il prévoit des mesures d'urgence à prendre. Nous y avons trouvé cette curieuse déclaration : "l'Université de Tulane va arrêter les tests de détection de l'Ebola au cours de l'épidémie actuelle d'Ebola."

Pourquoi ? Est-ce que ces tests délivrent trop de faux résultats ? Font-ils peur à la population ? Est-ce que les chercheurs de Tulane ont fait quelque chose pour mettre en danger la santé publique ?

En plus d'une enquête sur ces questions, une autre investigation doit être effectuée au sujet de toutes les campagnes de vaccination dans la zone Ebola. Par exemple, des programmes de vaccination contre le HPV (Papilloma virus Humain) sont en cours. Les flacons de vaccin doivent être testés pour mettre à jour tous les ingrédients. En outre, il est bien connu que l'administration des vaccins pour les personnes dont le système immunitaire est déjà gravement défaillant est dangereux et mortel.

Merci à birdflu666.wordpress.com pour mette à jour les éléments occultés de l'histoire du virus Ebola.

Jon Rappoport

Jon Rappoport a été candidat à un siège au Congrès étatsunien dans le 29e district de Californie. Il maintient une pratique de conseil pour des clients privés, dont l'objectif est l'expansion de la puissance créatrice personnelle. Nominé pour un prix Pulitzer, il a travaillé comme journaliste d'investigation pendant 30 ans. Il a écrit des articles sur la politique, la médecine et la santé pour CBS Healthwatch, LA Weekly, Spin Magazine, Stern, et d'autres journaux et magazines aux États-Unis et en Europe. Jon Rappoport a donné des conférences et des séminaires sur la politique internationale et sur la santé. Vous pouvez vous inscrire à ses e-mails gratuits à www.nomorefakenews.com

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