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Le Congrès pour le changement démocratique (CDC) au Libéria a appelé la demande de la présidente Ellen Johnson Sirleaf à restreindre certains droits en vertu de la Constitution comme "une guerre clairement dirigée contre la liberté civile du peuple libérien."
La Présidente Sirleaf, le mercredi 1er octobre, a demandé à "restreindre le mouvement et certains droits des citoyens."
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Lors d'une conférence de presse à Monrovia, mercredi dernier, le CDC par l'intermédiaire de son président de la Ligue de la jeunesse, Jefferson T. Koijee, a noté que la lettre de Madame Sirleaf à l'Assemblée législative "équivaut à la mort de ses citoyens", et en tant que telle, doit être combattue par tous les Libériens sensés et respectueux de la loi.
Soutenu par le Comité exécutif national du parti (NEC), la CDC a mis en garde les membres de l'Assemblée législative de résister à la tentation qui vient avec la communication du Président et d'ignorer cette demande afin de protéger et sauver la vie de milliers de Libériens qui seraient exposés au danger si la demande du Président était accordée.
Dans un communiqué de presse publié à Monrovia mercredi, le Conseil de la société civile nationale du Libéria (NCSCL) estime que les questions soulevées par la Présidente dans sa lettre aux membres de l'Assemblée nationale, "menacent la liberté civile, la stabilité de l'État, et sapent les base de notre système démocratique de gouvernement, menaçant effectivement l'avenir de notre pays ".
NCSCL : "Nous sommes d'avis que les pouvoirs actuels accordés en vertu de l'État d'urgence du 7 aout et le soutien international accru sont suffisants pour faire face à la situation actuelle, et la présidente n'a pas besoin de pouvoir extra-constitutionnelle pour prendre le contrôle de la situation".
"La demande de la présidente d'assumer la pleine autorité au-dessus et au-delà des dispositions de l'article 1, qui modifie les modalités d'organisation des élections, ainsi que plusieurs articles du chapitre 3, qui visent à limiter différents droits fondamentaux, comme le prévoit notre Constitution, dans notre esprit, constitue une tentative de renforcer les pouvoirs de la présidence plutôt que des citoyens."
Source : Liberian Observer ‘War on Civil Liberty’