Reformes constitutionnelles en Afrique : La responsabilité directe de la France engagée, selon Fadel Barro (Y’EN A MARRE) Makaila
Invité de Christophe Bouabouvier, sur Rfi, Fadel Barro, coordonnateur du mouvement citoyen sénégalais Y’EN A MARRE, a exprimé son indigné devant le projet de référendum que propose le régime de Blaise Compaoré au pouvoir depuis 1987, pour briguer un énième mandat à la tête du pays.
Dans cette interview, Fadel Barro n’est pas allé par le dos de la cuillère pour interpeller la communauté internationale en général et la France particulièrement qu’il estime est directement responsable, par son silence pesant face aux reformes massives et tripatouillages intempestifs des constitutions africaines.
Pour M.Fadel, qui apporte son soutien à la société civile burkinabé « Ballet citoyen », la jeunesse africaine est dorénavant consciente et suffisamment éveillée pour assumer elle-même sa responsabilité pour vivre chez elle au lieu d’émigrer et d’être maltraitée ailleurs.
Selon Fadel Barro, si au Sénégal, toutes les voix associatives et politiques se sont dressées comme un seul homme pour empêcher Abdoulaye Wade de modifier la constitution et finir par le battre par les urnes, il est aussi possible que cette expérience sénégalaise bénéficie à d’autres peuples africains.
En 2016, plusieurs dirigeants africains issus des régimes controversées et contestés, organiseront des élections présidentielles dans de conditions calamiteuses avec des risques majeurs d’envergures insurrectionnelles.