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Meurtre de Rémi Fraisse, répression policière, manifestations violentes et surdité socialiste

par Sam La Touch 2 Novembre 2014, 14:44 Articles de Sam La Touch Rémi Fraisse Sivens Tarn Assassinat EELV Gouvernement socialiste Répression policière Bernard Cazeneuve

Meurtre de Rémi Fraisse, répression policière, manifestations violentes et surdité socialiste

Des affrontements violents ont eu lieu samedi 1er novembre, à Nantes et Toulouse, entre la police antiémeute et des manifestants protestants contre les brutalités policières sous mandat socialiste qui ont abouti à la mort de l'étudiant écologiste, Rémi Fraisse. Celui-ci manifestait contre la construction d'un barrage dans le Tarn (Sivens) et a trouvé la mort, le dimanche 26 octobre, suite à l'explosion d'une grenade offensive lancée par les gendarmes.

« Les examens réalisés sur le sac à dos de Rémi Fraisse ne mettent en évidence aucune substance, sinon le TNT présent dans la grenade utilisée par la gendarmerie », a indiqué une source proche du dossier à l'agence de presse. « C'est donc bien l'explosion de la grenade qui a causé la mort de Rémi Fraisse », conclut cette source (Le Monde).

Depuis, le groupe EELV réclame la démission du ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a encadré l'escalade continue de la répression policière depuis le mois de septembre sur le plateau du Tarn.


Selon Mediapart, une vingtaine de plaintes, liées à des violences supposées de gendarmes, ont été déposées devant la justice depuis le 1er septembre par des opposants au projet de barrage de Sivens. L'escalade policière alléguée aurait été initialement avalisée par le gouvernement françaisdans une région du Tarn à fort tropisme politique "socialiste". Les plaintes font état de "destruction de biens personnels, tirs de Flashball, tirs tendus de grenades, interpellations violentes, etc." Jusqu'à l'irréparable, l'envoi malencontreux d'une grenade explosive sur un étudiant écologiste.

Contrairement à l'affaire Malik Ossékine, étudiant mort en 1986 suite à des violences policières à Paris le 6 décembre 1986, après une manifestation étudiante contre le projet de réforme universitaire, le gouvernement actuel a refusé d'empoyer le mot de "bavures" au sujet de la répression policière excessive sur le plateau du Tarn. En 1986, à la suite de la mort de Malik Oussékine, rue Monsieur Le Prince à Paris, le projet de loi avait été retiré et son auteur, le ministre délégué Alain Devaquet, avait démissionné. Aujurd'hui, ce gouvernement "socialiste", a mis 48 heures pour réagir et a refusé de parler de bavures tout en diabolisant les manifestants dont les provocations seraient à l'origine des brutalités policières.

Depuis, on assiste à une multipllication des confrontations dans toute la France entre les manifestants écologistes ou de gauche radicale avec la police. Des manifestants à Nantes et à Toulouse ont tourné à la violence, avec des manifestants masqués et cagoulés jetant des projectiles et ayant démoli des vitrines dans les rues. Les forces de sécurité ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur la foule. Le gouvernement en place semble pris dans une dangereuse spirale de légitimation de son action qui ne laisse inaugurer de rien de bon face à la radicalisation des manifestants.

Meurtre de Rémi Fraisse, répression policière, manifestations violentes et surdité socialiste
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