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Lorsque les bombardements alliés sur la Libye ont commencé en 2011, l'administration Obama a rejeté une offre de Mouammar Kadhafi d'engager des négociations pour abdiquer, selon un officier de la marine US à la retraite qui dit qu'il était prêt à négocier l'accord.
Au lieu de cela, d'après le Contre-Amiral Chuck Kubic, les États-Unis ont décidé de fournir des armes aux «rebelles» notamment aux milices libyennes locales d'Al-Qaïda en lien avec les membres des Frères musulmans libyens.
Kubic avait commencé à envoyer des emails et contacter par téléphone, le 21 mars 2011, Tripoli et l'AFRICOM à Stuttgart, en Allemagne, pour négocier une offre de Kadhafi à s'engager dans des pourparlers avec les États-Unis, selon le témoignage qu'il a fourni à la Commission citoyenne sur Benghazi.
Comme WND l'a rapporté lundi, la commission - composée de 17 amiraux et généraux à la retraite; d'anciens agents de renseignement; d'experts anti-terroristes actifs; de spécialistes des médias; et d'anciens membres du Congrès - a mené sa propre enquête et travaillé dans les coulisses pendant une année et demi afin que le Congrès découvre la vérité de ce qui est arrivé à Benghazi et tienne les gens au courant de ce qui s'est passé.
Selon WND, la Commission a constaté dans un rapport intermédiaire que la Maison Blanche, Obama et le Département d'Etat sous la direction de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont "changé de camp dans la guerre contre le terrorisme" en 2011 en mettant en œuvre une politique de livraison d'armes aux milices rebelles d'al-Qaida en Libye qui ont évincé Kadhafi.
En avril 2014 Le rapport intermédiaire de la commission a déclaré que la guerre en Libye a continué "et, a finalement, coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes"
"Le refus des États-Unis à considérer la demande de Kadhafi pour des négociations, et leur détermination à saisir cette occasion pour poursuivre cette guerre à l'appui des rebelles liés à al-Qaïda, présente l'aspect d'un objectif de la politique US sur l'autonomisation des forces islamiques sans aucun bénéfice mesurable pour la sécurité nationale étatsunienne", déclare le rapport.
La commission a été organisée en 2013 par Roger Aronoff, éditeur d'Accuracy in Media, avec trois officiers militaires à la retraite : L'amiral James Lyons, le major-général de l'armée Paul Vallely et le lieutenant général Thomas McInerney des forces aériennes US.
Leur rapport intérimaire déclare que Kadhafi "a exprimé sa volonté d'abdiquer peu après le début de la révolte libyenne en 2011, mais que les États-Unis ont ignoré ses appels à une trêve, qui ont abouti à de nombreux morts (y compris quatre Etatsuniens), au chaos, et à des résultats néfastes pour les objectifs US de sécurité nationale dans la région ".
Dans les jours suivants, selon le rapport, Kadhafi a "exprimé son intérêt pour une trêve, et une éventuelle démission et son exil de Libye."
"Il a même retiré ses forces de plusieurs villes libyennes comme un signe de bonne foi."
Le rapport détaille la chaîne précise des communications avec le gouvernement US concernant la possibilité d'abdication de Kadhafi afin d'éviter aux États-Unis de se joindre avec l'OTAN pour soutenir les milices affiliés à al-Qaida qui cherchaient à renverser le régime Kadhafi.
Kubic, selon le rapport, a téléphoné au lieutenant-colonel Brian Linvill, le point de contact pour toutes les questions militaires concernant la situation libyenne de l'US AFRICOM, pour "l'informer de la volonté de Kadhafi d'entamer des discussions de militaires à militaires."
Le Genéral Carter Ham a été immédiatement avisé le 21 mars 2011, des communications et les transporta à sa chaîne de commandement pour le Pentagone.
L'administration Obama, n'a cependant exprimé aucun intérêt apparent quant à la possibilité que Kadhafi puisse se retirer du pouvoir en Libye, est-il écrit dans le rapport.
Après deux jours de communication avec les Libyens, Ham n'a reçu aucune autorisation de Washington pour accepter l'offre de Kadhafi ou poursuivre les négociations.
Les conséquences du rejet de l'offre de Kadhafi à démissionner ont eu pour effet, selon le rapport intérimaire détaillé, de conduire l'administration Obama à "changer de camp" en Libye pour soutenir et armer les milices islamiques liés à Al-Qaïda et les membres libyens des Frères musulmans dans l'intention évidente de lancer une rébellion violente pour évincer Kadhafi.
Source : WND Admiral: U.S. could have ousted Gadhafi peacefully
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