De biens pauvres héritiers Le Canard Enchaîné, 18.02.15
Quittant Paris, le 11 février, le chef d'Etat gabonais fanfaronnait, en déclarant au "Figaro" : "On me reproche d'être l'héritier de mon père". Pas faux. Mais il n'est pas le seul. Pascaline, sa soeur aînée, aussi. Depuis la fin de 2014, tous deux sont jugés par la justice française, qui enquête sur les miettes laissées par Omar, décédé en 2009.
Soupçonnant un blanchiment de détournement de fonds publics, les magistrats chargés d'enquêter sur "les biens mal acquis" en France fouinent également du côté de Monaco, où le défunt président a laissé 31 millions d'euros dans trois banques. Le mandataire de cette manne, est selon "Mediapart", Henri-Claude Oyima. Ancien conseiller de Pascaline Bongo, il préside actuellement le principal groupe banquier du Gabon, BGFTBank.
Quelqu'un qui assurément a du coffre...