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Pour la première fois, la Commission européenne envisage d'établir des centres de traitement des migrants hors de l'UE, dans le cadre d'une politique visant à endiguer le mouvement de centaines de milliers de personnes qui traversent la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
Luttant pour rédiger des stratégies d'immigration cohérentes à un moment où la question est devenue l'une des plus toxique dans la politique de nombreux pays de l'UE, la Commission européenne a annoncé qu'elle allait mettre en place rapidement un document de projet politique sur l'immigration.
Dimitris Avramopoulos, le commissaire en charge des affaires intérieures, notamment de la politique de migration, a déclaré que Bruxelles voulait utiliser les ambassades de l'UE dans le "pays d'origine" pour traiter les demandes d'asile et de statut de réfugié avant que les migrants arrivent en Europe. L'objectif serait de réduire le nombre de migrants arrivant illégalement sur les côtes de l'UE.
Cette nouvelle politique est fortement soutenue par l'Italie, qui est sur la ligne de front de ce qui est devenue l'une des voies de migration les plus périlleuses du monde, la Méditerranée. Sur les 270 000 migrants arrivés illégalement dans l'UE l'année dernière - 1,5 fois plus que l'année précédente - 220 000 sont venus via le Maghreb et à travers la Méditerranée, selon Frontex, l'agence des frontières extérieures de l'UE.
Source : The Guardian Brussels plans migration centres outside EU to process asylum applications