"Il y a en Turquie des mots, et des mots importants, qui ont déjà été prononcés mais d'autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse devenir le partage d'un destin", a déclaré le président de la République française lors des cérémonies marquant le centenaire du déclenchement des massacres d'Arméniens.
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Alors que le "chef de guerre"* français a critiqué à bon escient les autorités turques pour leur responsabilité dans le génocide arménien, il y a près d'un siècle, celui-ci ne semble pas montrer l'exemple en ce qui concerne l'implication et le soutien de son mentor impérial-socialiste François Mitterrand envers les génocidaires rwandais. On aurait pu attendre certains mots de François Hollande à ce sujet nous n'en avons eu aucun en avril 2014. Il avait même de sa propre initiative annulé la participation de la France aux commémorations du génocide rwandais en 2014 suite aux déclarations des autorités de Kigali mettant en cause militaires et politiques français dans le génocide au Rwanda.
Auparavant, avant d'annuler sa participation aux commémorations, François Hollande grand héritier de la politique mitterandienne et social-colonialiste paradigmatique, en "chef de guerre" avisé et courageux avait décidé d'envoyer, Christiane Taubira, à ces commémorations. Une mesquinerie dont il a l'usage, refusant d'envoyer un quelconque représentant du parti socialiste du gouvernement alors que Mitterrand et Védrine ont été mis en cause de par leur responsabilité dans le génocide rwandais de 1994 (cf. doc ITV plus bas). La représentante non socialiste du gouvernement, aliénée dans la maison des maîtres, n'avait donc pas même eu l'occasion de se recueillir au nom de la France suite à l'annulation de cette commémoration par le "chef de guerre" et son Etat-major.
Le liquidateur de la République, glorifié en "chef de guerre" par les médias montre une fois de plus son asservissement envers le lobby militaro-industriel et sa conception très sélective du socialisme, ayant confié, depuis son arrivée au pouvoir en 2012, les rênes de la politique étrangère à son ministre de la défense - selon un rapport de parlementaires recalé à l'Assemblée nationale - pilotés par l'Etat-major sans contrôle parlementaire dans la pseudo-démocratie néocoloniale de la Vème République où les orientations de la politique étrangère française semblent plus régulées par des interventions militaires directes ou indirectes (Mali, Centrafrique, Syrie, Libye, Méditerranée et Yémen...).
* Ce terme a été employé initialement par les médias français notamment l'AFP.