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La Russie affirme que les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Jordanie ont rejeté la proposition de la Syrie d'ajouter l'Etat islamique (EI) à la liste des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies en tant que groupe terroriste séparé.
Selon ces rapports, le groupe des terroristes Takfiris de l'EI est actuellement mentionné en tant que groupe affilié à al-Qaïda en Irak (AQI) dans la liste des sanctions de l'ONU.
Moscou, a cependant déclaré qu'une telle dénomination ne parvient pas à "refléter le véritable état de la situation" en Syrie et en Irak, ajoutant que le groupe terroriste n'a pas évolué comme une branche d'Al-Qaïda, mais il a été financé et soutenu par les Etats-Unis et ses alliés.
"Cette position a une motivation politique évidente - elle permet de décliner toute responsabilité face à l'ampleur croissante des activités de l'État islamique (EI) et de montrer qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle entité qui a été soutenue dans le but de déposer le président syrien Bachar al-Assad mais une émanation d'al-Qaïda en Irak", ajoute le communiqué.
La décision de ces quatre pays (France, USA, Grande-Bretagne et Jordanie) montre que "la coalition anti-Assad n'assume aucune responsabilité morale ou politique" dans la création de l'EI, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Moscou a également fustigé Washington pour sa contribution à l'émergence de groupes extrémistes en Irak.
"Il serait bon de mentionner qu'Al-Quaïda en Irak doit son émergence à l'invasion étatsunienne de l'Irak en 2003" a poursuivi la déclaration.
Le groupe terroriste EI, avec le soutien de plusieurs pays occidentaux, contrôle des parties de l'Irak et de Syrie, et a été impliqué dans une série de crimes odieux contre des civils et les forces gouvernementales dans ces deux pays arabes.
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