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Les forces spéciales US sont entrées en Syrie vendredi soir et auraient tué un chef de rang moyen de l'État islamique. Il s'agirait du second raid du genre depuis les opérations contre le groupes terroristes menées par les Etats-Unis depuis un an.
Le Pentagone a déclaré que ce raid avait tué Abou Sayyaf, qui serait une figure qui a contribué à la contrebande de pétrole sur le marché noir. Les responsables irakiens, quant à eux, ont déclaré que le vrai nom de l'homme était Nabil Abu Saddiq Saleh al-Jabouri.
Les troupes US auraient aussi capturé sa femme et l'ont emmenée dans une base en Irak. C'est la première fois qu'ils ont saisi un prisonnier depuis le début de la campagne.
Le samedi matin, le colonel Steve Warren, porte-parole intérimaire du Pentagone, a déclaré que la femme, que le Pentagone nomme Umm Sayyaf, ne serait pas envoyée au centre de détention de Guantánamo Bay que le président Barack Obama a promis de fermer.
Bernadette Meehan, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a déclaré dans un communiqué que l'opération a également libéré une jeune femme yézidie qu'Abu Sayyaf et Umm Sayyaf gardaient comme "esclave".
Pourtant, selon The Guardian, le nom Abu Sayyaf n'était pas sur les listes des dirigeants de l'Etat islamique (EI) et il n'était pas connu pour avoir été recherché - contrairement à au moins 10 autres hommes qui forment le noyau de la direction du groupe. Samedi, son profil peu marqué a amené à de nombreuses spéculations, entre les responsables irakiens et des diplomates occidentaux dans la région selon lesquelles la cible du raid pourrait avoir été un dirigeant plus important de l'EI...
Source : The Guardian Doubt cast over seniority of Isis leader killed by US special forces in Syria raid
On résume : l'Etat islamique aurait pris le contrôle de la ville de Palmyre en Syrie et le QG du gouvernement irakien à Ramadi pendant que les forces spéciales US, au prétexte de la lutte contre l'EI tuent un de leur sous-chef quasi-inconnu et en profitent pour s'installer en territoire syrien.