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Hold up au Togo Billets d'Afrique *le Chapô est de SLT
Comme nous le redoutions (lire notre dossier hors-série dans Billets n°245, avril 2015), l’élection présidentielle du 25 avril au Togo n’a été qu’une nouvelle étape grossière de la confiscation du pouvoir par le clan Eyadema, à la tête d’un Etat mafieux depuis 48 ans. Le 28 avril, Faure Gnassingbé a été décrété vainqueur avec 58,75% des voix, en « violation flagrante du code électoral » selon la déclaration publiée le 1er mai par l’opposition (rassemblée autour d’un candidat) qui a commencé à documenter les fraudes et irrégularités. Mais tout baigne pour la France (suivie le 4 mai par l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’OIF), qui dès le 29 avril « prend note des résultats provisoires proclamés » et appelle sans surprise « l’ensemble des acteurs politiques à continuer de faire prévaloir le calme et l’esprit de responsabilité » et à ce que « les contestations éventuelles empruntent les voies légales ». C’est en effet le meilleur moyen de les enterrer...