Des grumes de l'entreprise Sicobois en attente de chargement sur une rive du fleuve Congo, en RDC. AMELIA JONES/GLOBAL WITNESS
Les dirigeants d’entreprises européennes et américaines pourraient être passibles d’amendes, voire risquer une peine de prison, s’ils traitent avec des sociétés forestières congolaises accusées de se livrer à une exploitation forestière illégale systématique et de commettre des atteintes d’ordre social et environnemental, prévient Global Witness.
Les enquêtes que nous avons consacrées au commerce du bois de la République démocratique du Congo (RDC), qui représente une valeur de 87,1 millions d’euros, montrent que des entreprises forestières portent régulièrement atteinte aux réglementations destinées à protéger les forêts et qu’elles sous-paient leurs taxes. Deux des plus importants exploitants forestiers congolais seraient complices du passage à tabac et du viol de membres des populations locales, l’une de ces entreprises étant accusée de complicité dans le meurtre d’un membre de la communauté qui s’opposait à ses opérations.
En 2014, du bois de RDC valant au moins 19,8 millions d’euros a été mis sur les marchés de l’Europe et des États-Unis, malgré les législations commerciales internationales visant à préserver ces marchés. Pour la première fois, notre rapport L’Impunité Exportée révèle la destination finale de ce bois.
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