Saudileaks 14 : Des documents divulguent les efforts des Saoudiens (soutenus par la France) pour constituer une caution internationale au renversement d'Assad en Syrie Article originel : Saudileaks 14: Docs Disclose Saudis' Global Efforts to Rally Support for Overthrowing Syria's Assad FNA Traduction SLT
Selon l'un des documents publiés par la Cyberarmée du Yémen, après avoir piraté le ministère saoudien des Affaires étrangères en mai, l'Arabie Saoudite a tenté d'unir l'opposition syrienne pour renverser le gouvernement de Damas et le président Bachar al-Assad avec un soutien apporté par la France.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a été piraté par la Cyberarmée du Yémen en mai, et une copie de ses informations a été envoyée à l'agence iranienne, Fars News Agency, et au site lanceur d'alerte de WikiLeaks.
Un des documents publiés par le YCA (Yemen Cyber Armée) divulgue que l'Arabie saoudite a envoyé un émissaire pour le Vatican en 2012 pour répondre au ministre des Affaires étrangères, Dominique Mamberti, afin de convaincre le chef de l'Eglise catholique du monde d'apporter son soutien à la guerre du militantisme contre le gouvernement syrien en promettant que le prochain régime ne massacrerait pas les minorités en Syrie si le gouvernement d'Assad tombait.
Le document, qui commence par les mots "Secret" et "urgent" en haut, montre que les dirigeants Al Saoud ont essayé d'unir l'opposition syrienne pour renverser le gouvernement syrien.
La promesse de Riyad de respecter les droits des minorités dans les jours suivant la chute du régime d'Assad a été faite alors que ces mêmes documents montrent que la France a, au moins exhorté à deux reprises, les dirigeants saoudiens à prétendre respecter les droits des minorités afin de convaincre les minorités religieuses et ethniques de retirer leur soutien au gouvernement de Damas.
La promesse de Riyad que les militants en Syrie respecteraient les droits des minorités après la chute d'Assad pour gagner le soutien du Vatican pour organiser une guerre sur Damas est venue alors que les autorités saoudiennes ont mené une campagne de mort tout au long du siècle dernier et exécuté plus de personnes dans les six premiers mois de 2015 que toutes les années précédentes.
Un regard sur les événements ultérieurs montre que les militants que l'ambassadeur d'Arabie saoudite a pris en charge, tel que rapporté dans le premier document, ont tué toutes les minorités, musulmanes et non-musulmanes, en Syrie et en Irak dans les années suivantes.
Le document montre que le Vatican a poliment ignoré la demande de l'émissaire saoudien pour soutenir l'opposition syrienne et a, au contraire, demandé plus de réunions afin d'élargir les relations bilatérales avec Riyad.
Fin mai, la Cyberarmée du Yémen a publié une partie de l'information et les documents qu'il avait acquis durant sa cyber-attaque récente sur les ministères des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, de l'Intérieur et de la Défense.
La Cyberarmée du Yémen a annoncé qu'il a piraté le site Web, les serveurs et les archives des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense de l'Arabie saoudite et a révélé des milliers de ces documents top secrets.
La déclaration des pirates, selon laquelle la cyberarmée a également attaqué les ministères de l'Intérieur saoudien et de la défense et a juré de libérer toutes les informations plus tard, a été réalisée par plusieurs sites de hackers mondialement connus.
Après le piratage survenu en mai, la Cyberarmée du Yémen a envoyé une copie de ses informations à l'agence iranienne FNA et une autre au site d'alerte WikiLeaks.
"WikiLeaks a publié plus de 60.000 documents vendredi et a juré de libérer le reste dans les prochaines semaines, mais nous avons l'intention de libérer les documents dans des brèves séparées dont bon nombre d'entre elles contiennent les noms des ressortissants étrangers qui ont demandé à visiter l'Arabie saoudite, par exemple pour le pèlerinage du Hadj, et leurs noms ont été mentionnés par les agents saoudiens. Ainsi publier la liste des noms et des documents pourraient heurter des personnes innocentes qui n'ont rien fait et ont simplement demandé un visa à une ambassade d'Arabie saoudite pour faire le pèlerinage Hajj" a déclaré Mostafa Khoshcheshm, rédacteur en chef de FNA de langue anglaise.
"Le nombre des documents va bien au-delà des 500.000 qui ont été annoncés par WikiLeaks, mais ils ont besoin d'être vérifiés pour vous assurer qu'ils ne contiennent pas d'informations trompeuses et ne sont pas dangereux pour les personnes innocentes", a-t-il ajouté.