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Après avoir essayé d'étouffer l'affaire des allégations de viols d'enfants par des militaires français et des casques bleus en Centrafrique, après avoir appelé les différents pays à lancer leur propre enquête ainsi donc l'ONU malgré les freins de certaines personnalités hauts placés de l'ONU aura fini par lancer une enquête "sérieuse et complète" sur les allégations de viols commis par certains de ses militaires.
L’affaire impliquant des soldats français avait été révélée en avril 2015 par le quotidien britannique The Guardian, sur la base d’un rapport des Nations unies contenant des témoignages d’enfants qui affirment avoir été violés par des militaires français au début de l’intervention française en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014. Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause, dont trois ont été identifiés, par les témoignages de six enfants âgés de 9 à 13 ans. Mais en aout 2015, Amnesty international, a publié des témoignages selon lesquels des crimes similaires commis par des casques bleus se poursuivaient encore.
L’ONU a été critiquée par des ONG qui l’accusent de ne pas avoir agi assez vite et d’avoir temporairement sanctionné un fonctionnaire qui avait de sa propre initiative transmis ce rapport aux autorités françaises pour les alerter.
Donc un an et demi après les faits, l'ONU va diligentée une enquête exhaustive "sérieuse et complète". On est en droit de se demander si cette enquête aboutira un jour et si elle sera menée à son terme tant les pressions de pays comme la France ont été fortes pour ralentir la marche d'une enquête et d'une justice nationale ou internationale qui semble aller à un train de sénateur.
Viols d’enfants en Centrafrique: l’Onu lance une enquête Sputniknews L'ONG Amnesty international a publié mardi 11 aout 2015 de nouvelles accusations de viols d'enfants qu'auraient commis des Casques bleus des Nations unies déployés en République centrafricaine. Suite à la publication de nouvelles informations par Amnesty international, l'Onu entend lancer d'urgence une enquête scrupuleuse sur les accusations de viols d'enfants par des Casques bleus en République centrafricaine, annonce Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations unies. "Nous sommes au courant des accusations alarmantes qui mettent en cause les soldats de la paix en Centrafrique. Le secrétaire général (de l'Onu Ban Ki-moon, ndlr) est déçu et accablé face aux accusations visant la mission de l'organisation en République centrafricaine", a déclaré le diplomate. Et d'ajouter qu'aucune mauvaise conduite de cette nature ne pouvait être tolérée. "Chaque accusation fera l'objet d'une enquête sérieuse et complète", a promis M.Dujarric. Amnesty international a communiqué mardi des accusations de viol d'une fillette de 12 ans et d'homicide d'un adolescent de 16 ans et de son père de 61 ans qui auraient été commis début août par des Casques bleus au cours d'une opération armée dans Bangui. L'ONG a insisté sur le lancement immédiat d'une enquête indépendante qui soit menée par la justice civile et sur la suspension tout aussi immédiate des responsables présumés de ces crimes. De son côté, la justice française mène déjà sa propre enquête concernant quatorze militaires français de l'opération Sangaris en Centrafrique, accusés de viols de six enfants, qui auraient été commis entre fin 2013 et début juin 2014.
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