/image%2F0780719%2F20150926%2Fob_ee6b1e_mecque.jpg)
Un témoin rescapé de la bousculade mortelle de mina confirme que les autorités avaient fermé des routes menant au site de la lapidation de Satan à Mina.
"C'était la confusion, chacun tentait de sauver sa peau", explique à l'AFP ce pèlerin nigérian de 57 ans, qui s'est évanoui en tentant d'échapper à la marée humaine compacte dans laquelle 769 fidèles musulmans ont perdu la vie et 934 ont été blessés jeudi à Mina.
"Il y avait plein de gens par terre. Tenter de les aider aurait conduit à un désastre plus grand", confie-t-il avec le regard triste d'un homme qui a vu des gens se faire piétiner sans pouvoir réagir.
Selon lui, les autorités avaient fermé des routes menant au site de la lapidation de Satan à Mina, un des rituels du pèlerinage et lieu du drame, et il ne restait plus qu'une entrée alors que des pèlerins arrivaient en sens inverse." (AFP)
Un autre témoin fait état du manque d'organisation des autorités saoudiennes et de l'attitude pour le moins peu avenante des forces de sécurité :
"J'ai voulu entrer dans une des tentes installées à proximité mais des gardes refusaient de laisser quiconque entrer... Des gens commençaient même à grimper sur les tentes", a déclaré à l'AFP un rescapé d'origine soudanaise, qui a finalement pu entrer dans l'une d'elles où il s'est écroulé.