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« On a sorti Gbagbo, on a installé Ouattara ».
Déclaration de Nicolas Sarkozy, ancien "chef de guerre français"*.
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Arrêté par l'armée française et jeté dans la prison coloniale de la CPI, Laurent Gbagbo croupi toujours en prison. Cela fait quatre ans qu'il a été arrêté et emprisonné par la France et qu'il n'a toujours pas été jugé. La justice à charge de la CPI remet toujours aux calendes grecques le procès, vraisemblablement faute de preuves et a refusé pour la neuvième fois, les demandes des avocats de Laurent Gbagbo pour qu'il soit mis en liberté provisoire. Aux dernières nouvelles, Gbagbo souffrirait de sérieux problèmes de santé. Initialement, son procès aurait dû s’ouvrir à la mi-juillet mais il a été reporté à la fin de l'année 2015 sauf en cas de nouveau report. Le président de la Côte d'Ivoire, enfermé depuis 2011, va-t-il connaître le destin tragique d'un certain Toussaint Louverture ?
François-Dominique Toussaint Louverture, à l'origine Toussaint de Breda, né vers 1743 près du Cap-Français (Haïti), mort en captivité le 7 avril 1803 à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), est un homme politique français des Antilles d'origine afro-caribéenne. Descendant d'esclaves noirs, il joue un rôle historique de premier plan en tant que chef de la Révolution haïtienne (1791-1802) et devient une des grandes figures des mouvements anticolonialiste, abolitionniste et d'émancipation des Noirs. Le 7 juin 1802, en dépit des promesses faites en échange de sa reddition, Toussaint Louverture — ainsi qu'une centaine de ses proches — est déporté en France : il est embarqué avec sa famille sur la frégate la Créole et transbordé au large du Cap-Haïtien sur le Héros qui le transporte à Brest. Enfermé au fort de Brest le 14 juillet 1802, il est transféré huit jours plus tard avec son fidèle serviteur Mars Plaisir au fort de Joux où il meurt le 7 avril 1803, après un hiver toujours rude dans le Doubs.
* Le terme de "chef de guerre" a été employé par la presse française, nommément l'AFP, pour désigner et glorifier les initiatives guerrières de François Hollande au Mali et en Centrafrique. Il pourrait s'appliquer à chacun des chefs d'Etat français qui sous la Vème république sont les chefs de l'armée et décident tels des monarques (ou des empereurs, c'est selon) des actions militaires et guerrières sans en répondre devant les élus de la République au Parlement.
AFP Hollande s'est imposé en chef de guerre dès le début de son mandat
AFP Hollande, chef de guerre, récompensé pour la paix au Mali
SLT François Hollande ou le triomphe du néocolonialisme et de la reconquête coloniale de l'Afrique