"Le fils de Gbagbo qui a pour unique motif d'inculpation qu'il est le fils de Gbagbo. Cet homne n'a jamais eu aucune espèce d'activité politique. Il a été détenu des mois et des mois dans une fosse et personne ne l'a défendu parce qu'il s'appelle Gbagbo. Car en effet en Côte d'Ivoire qu'est-ce que nous avons rétabli ? Qu'est-ce que nous avons fait de si beau que cela vaille la peine que l'on s'en vante aujourd'hui ? Rien. Et bien maintenant ça suffit ! La politique à l’égard de l’Afrique doit aider à ce que l’on se parle, à ce qu’il y ait de la démocratie et à ce qu’on vote !" s'était indigné le leader du Front de Gauche (et accessoirement souverainiste si tant est que cela soit compatible avec la gauche dite "radicale") Jean-Luc Mélenchon sur France inter en 2012.
En fait, la France en Côte d'Ivoire a rétabli le colonialisme : l'armée française est installée pour longtemps dans le pays, les entreprises françaises font florès et comme le disait Nicolas Sarkozy qui pourrait être accusé de crimes de guerre (pour son action en Libye et en Côte d'Ivoire) : "On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien".