L’agence d’informations gouvernementale syrienne SANA a confirmé que quatre avions de combat avaient largué 9 roquettes sur un camp de l’armée syrienne dans la province de Deir Ezzor.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé aussi qu’il condamnait sans réserve l’agression de la coalition qui contredisait les buts et principes de la Charte de l’ONU en violant l’espace aérien de la Syrie.
C’est la première fois que les avions de la coalition auraient bombardé les troupes syriennes.
Plus tôt dans la journée, une source proche du gouvernement a déclaré à RIA Novosti : «la frappe aérienne a touché un dépôt d’armes qui appartenait à l’armée syrienne, tué 4 soldats, fait 13 blessés et a endommagé deux chars».
La province de Deir Ezzor est principalement contrôlée par les terroristes de Daesh car elle a une importance stratégique à cause de la présence de champs de pétrole qui représentent une source majeure de revenus de Daesh.
L’armée syrienne a dû défendre les civils du village d’Ayyash des terroristes qui veulent aussi s’y renforcer. Mais d’après une source citée par Reuters, cette frappe de la coalition n’aurait rien fait d’autre qu’aider Daesh à accroître son influence dans le village et ses alentours.
Hier, le président syrien Bachar el-Assad a précisé dans une interview à Sunday Times que les frappes de la coalition menée par les Etats-Unis en Syrie sont «illégales» car la coalition occidentale n’a jamais reçu l’autorisation d’intervenir militairement dans l’espace aérien de la Syrie.
En réponse à la décision du Royaume-Uni de s’associer aux frappes de la coalition, le président syrien a précisé que ni Damas ni les Nations-Unies ne lui avent pas donné le feu vert pour bombarder le territoire syrien.