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Le quotidien italien Il Manifesto n'a pas hésité à titrer à sa Une "François Le Pen" faisant le lien entre les directives du gouvernement socialiste quant à la déchéance de nationalité et le programme du Front national. De son côté, Mélenchon, n'a pas hésité, lors de ses voeux sur son blog, à qualifier "le père noël gouvernemental" "d'ordure". Il est vrai que cette réforme de la constitution portant entre autres sur la déchéance de nationalité - après l'Etat d'urgence donnant des pouvoirs exorbitants aux policiers - inscrira de fait la République française dans une inégalité de traitement de ses citoyens, à savoir qu'il y aura des citoyens de seconde zone en fonction de leurs origines. Une inégalité amenée à être inscrite dans la loi. Ce qui n'est pas sans rappeler l'idéologie régnante durant le régime de Vichy.
La radicalisation de la politique du "chef de guerre" et "liquidateur" François Hollande illustre-t-elle un revirement politique vers un programme d'extrême droite ou est-elle la continuité d'une politique étrangère guerrière et barbare où l'on découvre la véritable face cachée de la Vème République ? Un traitement qu'elle réservait jusqu'alors aux populations vivant dans son pré-carré néocolonial ?
Enfin, pour l'anecdote, on ne rappellera jamais assez que le père de François Hollande était pour l'Algérie française, soutenait l'OAS et que son parcours politique se situe à l'extrême droite.
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