Les Etats-Unis ont révélé au grand jour qu'ils entameront des missions de combat, à Al-Anbar, en Irak, où ils vont interdire, avec la collaboration du gouvernement de Haïdar al-Abadi, l'entrée des forces de la mobilisation populaire, à l'Ouest du pays. Quelques mois après les fuites, sur la nature du rôle réel que comptent jouer les Etats-Unis, en Irak, avec la coordination et la collaboration du gouvernement d'Al-Abadi, le ministre américain à la Défense, Ashton Carter, a révélé que son pays compte utiliser des hélicoptères de combat contre le groupe terroriste Daech, pour reprendre le contrôle de la ville de Ramadi, si Bagdad le réclame. Pendant ce temps, des informations de presse ont confirmé que 200 soldats US sont arrivés, à la base d'Ain el-Assad, à l'Ouest de Ramadi. Ils mèneront des missions de combat spéciales, dans ladite zone. S'exprimant, devant la commission des forces armées, au Congrès US, Carter a dit que son pays était prêt à assister l'armée irakienne, en fournissant des moyens supplémentaires. L'objectif est de terminer la mission, à Ramadi, avec l'aide d'hélicoptères de combat et des conseillers militaires, qui escortent" les forces irakiennes. Et de poursuivre: "Les hélicoptères seront utilisés, si le Premier ministre Haïdar al-Abadi le réclame, et si les conditions le nécessitent". Dans ce cadre, un responsable du Pentagone a fait savoir que les hélicoptères "Apache" seront déployés, s'ils s'avèrent nécessaires, pour trancher la bataille, qui dure depuis des mois. Alors que des informations de presse ont fait état de 3.500 conseillers militaires US, déployés, dans les derniers mois, en Irak, d'autres informations confirment que le nombre réel serait de 10.000 effectifs, dont des unités de combat, répartis, sur cinq bases, en Irak, avec l'approbation totale de Haïdar Al-Abadi. Plus encore, les informations ont évoqué des promesses US, faites par le Président Barack Obama, à Al-Abadi, selon lesquelles les forces américaines sont prêtes à libérer l'Ouest de l'Irak, avant fin 2015. Mais l'intervention russe et la bulle de la chambre de coordination quadripartite, à Bagdad, qui regroupe l'Iran, la Russie, l'Irak et la Syrie, auraient créé la confusion, chez la partie US, et entravé l'application de la promesse américaine. Il est clair, à la base de l'entente entre les gouvernements de Bagdad et de Washington, que le mouvement des forces de la mobilisation populaire a été entravé, en termes de financement et soutien logistique, pour les empêcher de poursuivre la libération de Diyala, Salahedine, arrivant à Al-Anbar et Ninive. Par ailleurs, le ministre de la Défense américain a invité la communauté internationale à multiplier les efforts contre Daech, se disant déçu des "alliés arabes sunnites", capables de contribuer, encore, plus, dans les efforts de lutte contre Daech, a-t-il dit, citant, en l'espèce, l'Arabie saoudite et les pays du Golfe. Et de révéler avoir réclamé de ces pays des forces spéciales, des avions de reconnaissance et de combat, des armes et des munitions. Pour sa part, il a indiqué que la Turquie doit faire de son mieux, pour contrôler ses frontières, facilement, infiltrées de plusieurs endroits. Il a même appelé la Russie à se tenir du "bon côté", dans la guerre, en Syrie, en concentrant les frappes sur le groupe terroriste. Dans le même cadre, le site Al-Mada Press a rapporté de source du commandement des opérations d'Al-Anbar, que "des avions de transport militaires de l'armée US ont atterri, à l'aéroport Aïn el-Assad, (170 km, à l'Ouest de Ramadi), et transporté 200 soldats américains de forces spéciales. Ces avions ont, également, transporté des cargaisons d'armes et de munitions de combat. De son côté, le délégué du Président américain, pour les affaires de la coalition internationale contre Daech, Brit McGork, a dit que la coalition étudie la possibilité d'envoyer des forces américaines, en Irak, avec l'aval du gouvernement irakien.Tout en expliquant que les forces US ne seront pas déployées, dans les villes et les rues, il a indiqué qu'il existe une coordination entre la coalition internationale et les forces de la mobilisation nationale, dans la province de Ninive. Pendant ce temps, les forces irakiennes ont envoyé des forces supplémentaires à la région de Taamim, au Sud-Ouest de Ramadi, pour consolider leurs victoires, dans cette région.
Traduit du site Al-Akhbar