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Bernard Lewis et Alain Finkielkraut ont deux mamelles nourricières communes: à savoir Israël et le sionisme international. De ce fait au Choc des civilisations du premier succède aujourd’hui sans surprise aucune le Choc des races du second quitte à enfoncer définitivement l’Humanité dans les ténèbres.
Par sa démesure, l'Occident a repoussé dans ses tranchés la notion de Dieu. La réduisant alors à son plus simple expression. Et forcement avec elle la notion de justice. Substituée, nécessité oblige, par tout ce qui peut lui ressembler de prés ou de loin.
De ce fait l'Occident n'a cessé de maquiller par les plus superficiels et trompeurs oripeaux, les plus vils et les plus barbares instincts.
Seulement pour se donner bonne conscience, ils s'est toujours entouré d'une pléiade de marchands d'indulgences qui, en plus d'absoudre ses péchés, l’encouragent régulièrement à en commettre davantage.
De ce dernier on peut en effet citer l’emblématique professeur américain Bernard Lewis, dont les travaux ont hélas posé les jalons de cette guerre qui se dessine de plus en plus sous nos yeux.
Certes, l’éminent professeur est érudit et cultivé, n’empêche que son amour pour Israël a fini par lui jouer des tours au point de lui perdre sa rationalité. Car résistant longtemps aux sirènes de la haine rabique, il s'y succomba néanmoins tardivement quand son pays de prédilection s'est senti menacé dans son existence.
Depuis le mot d'ordre de sa ligne académique est on ne peut plus belliqueux. Se résumant souvent à un cri de guerre perpétuelle et globale. Aux armes américains, en somme, car les autres nous ont déclaré la guerre dans un inévitable et éternel «Choc des civilisations ».
En fait son grand talent de mystificateur s'est révélé dans cette peur irrationnelle qui a su inoculer à ses concitoyens, pourtant à quelques milliers de kilomètres du reste du monde. Et même au-delà en Occident tout entier. Surtout dans cette vieille Europe que, par sa propre histoire, l'on croyait vaccinée contre les vents mauvais de la guerre ethnique et religieuse.
C’était sans compter avec l’immigré polonais, Alain Finkielkraut. Bien que, fils de son époque, il est beaucoup moins prestigieux, moins érudit et surtout obsessionnellement haineux.
N’empêche que son amour d’Israël n'a d’égal que la haine qu'il éprouve envers les autres : Arabes et Noirs, notamment. Et les deux font la paire.
C'est ainsi du moins que, profitant d'un chaos intellectuel sans précédent dans l'histoire du pays, il a su imposer ses propres névroses en constante idéologique dans le débat français.
Désormais maître à penser de tous les haineux racialistes qui, pour certains sont devenus criminels et assassins[1], Finkielkraut a sans doute profané le temple philosophique français en le réduisant à une détestable et haineuse vulgate raciste.
Et le résultat ne s'est pas fait attendre. Le pays s'est de ses pulsions haineuses devenu le plus extrémiste d'Europe tant la droite populiste y règne déjà avant même qu'elle soit au pouvoir. Tandis que la Gauche-Netanyahou y disserte quotidiennement quant à l’impérative constitutionnalité de l' échantillonnage de la citoyenneté française. Un sacrilège suprême dans la République jacobine, et offense à l’encontre de tous les idéaux fondateurs de la Nation française.
La vérité c'est que ces deux approches mortifères ont deux mamelles nourricières communes: Israël et le sionisme international. Dans une période ou les populistes de tous bords se rapprochent volontiers de ce fascisme triomphant, y voyant le modèle à suivre par excellence. Quitte à payer pour cela le plus cher de tous les prix, celui du sang. Tout ce qu'exigent Bernard Lewis et Alain Finkielkraut, en somme. De ce fait au Choc des civilisations du premier succède aujourd’hui sans surprise aucune le Choc des races du second quitte à enfoncer définitivement l’Humanité dans les ténèbres.
[1]http://www.liberation.fr/france/2011/07/27/la-france-imaginaire-d-anders-breivik_751634