Le dictateur françafricain installé au pouvoir au Tchad par la France salue le "chef de guerre" français, François Hollande, sur le perron de l'Elysée
Un colloque s’est tenu en décembre 2015 à la faculté du Havre, durant lequel chercheurs et militants se sont interrogés sur les sources, la réalité et la continuité coloniale des institutions françaises, tout en soulignant la difficulté de se mobiliser contre elles.
Un colloque universitaire sur les « luttes coloniales et décoloniales dans la France d'hier et d'aujourd'hui », c’est une initiative qui n’allait pas de soi. Et qui a même failli être annulée, deux semaines après les attentats de Paris et Saint-Denis. Et pourtant, ce qu’il s’est dit ce lundi 30 novembre, dans un amphithéâtre remcomble pli de la faculté des sciences et techniques du Havre, marque une nouveauté dans l’histoire des sciences humaines françaises, jusque-là assez hermétiques à l’importation des “post-colonial studies” anglo-saxonnes et sud-américaines. Ce courant des sciences humaines proposant une grille de lecture du pouvoir indexée sur le passé et le passif colonial des institutions est longtemps resté marginal dans les universités françaises, et l’essor de ces études en France est encore récent et loin d'être “dominant” dans le champ universitaire hexagonal...