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"Le Canard enchaîné" dénonce le soutien de l'Arabie saoudite au groupe terroriste qui a revendiqué les attentats de "Charlie Hebdo".

par SLT 8 Janvier 2016, 04:21 Arabie Saoudite France François Hollande Terrorisme Attentat Charlie Hebdo Al-Quaïda Yemen Articles de Sam La Touch

"Paris est pieds et poings liés face aux Saoudiens, alors qu'ils ont financé tous les djihadistes qui nous emmerdent" (Le Canard enchaîné, 6.01.16 ; "La France piégée par ces fous de Saoudiens")

"Le Canard enchaîné" dénonce le soutien de l'Arabie saoudite au groupe terroriste qui a revendiqué les attentats de "Charlie Hebdo".

Dans un article paru le 6.01.16, "Le Canard" pointe les ambigüités de la politique étrangère française envers l'Arabie saoudite ainsi que le rôle trouble du royaume des Saoud envers Al-Quaïda. L'article intitulé "La France piégée par ces fous de Saoudiens" évoque la clémence de l'Arabie saoudite envers le groupe terroriste qui a revendiqué les attentats de Charlie Hebdo à savoir Al-Quaïda au Yémen dont les frères Kouachi se revendiquaient, selon l'AFP.
Selon "Le Canard", l'Arabie saoudite bombarde allègrement le Yémen (avec le soutien de la France, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d'Israël) se livrant aux pires crimes de guerre et crimes contre l'humanité mais protège Al-Quaïda au Yémen :

"Au Yémen, par exemple, la guerre que mène l'Arabie saoudite, depuis mars 2015, devrait mettre fin à une rébellion soutenue par l'Iran. Avec l'approbation de Washington et Paris. L'aviation saoudienne ne fait pas dans le détail (grâce aux bombes fournies par le Pentagone), et les civils ne sont pas seuls à le constater : musées et sites archéologiques sont détruits. Mais cela n'empêche pas les bonnes manières : les raids épargnent les régions et les villes contrôlées par Al-Quaida." (Le Canard, 6.01.16; "La France piégée par ces fous de Saoudiens")

Or, "Le Canard" évoque également, dans le même article, le double discours de François Hollande envers l'Arabie saoudite posant implicitement sa complicité.


"Voilà un an, le 23 janvier 2015, à la tribune du Forum économique de Davos, (François Hollande) avait déclaré : "J'appelle le système financier à couper les sources d'alimentation du terrorisme". Puis, avant de s'envoler pour l'Arabie saoudite, où il allait présenter ses condoléances au successeur du roi Abdallah, le Président avait évoqué les relations de confiance, y compris pour lutter contre le terrorisme, qu'il se flattait d'entretenir avec le défunt. A sa décharge, Obama, Cameron, le prince Charles et bien d'autres chefs d'Etat ont rendu le même hommage à ce "parrain du djihad" (formule d'un officier de renseignement). (Le Canard enchaîné, Ibid).

Mais à la différence de François Hollande, ni Cameron ni Obama n'avaient eu d'attentats perpétrés par des djihadistes sur leur sol début janvier 2015, alors que de toute évidence selon "Le Canard" ceux-ci sont protégés par l'Arabie saoudite.

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