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Les écoutes validées, le risque d'un procès grandit pour Sarkozy (AFP)

par AFP 22 Mars 2016, 19:46 Sarkozy Ecoutes Mise en examen France Proces

Les écoutes validées, le risque d'un procès grandit pour Sarkozy (AFP)
Les écoutes validées, le risque d'un procès grandit pour Sarkozy
Par Sylvain PEUCHMAURD et Andrea BAMBINO
AFP
 

 

Le risque d'un procès se rapproche pour Nicolas Sarkozy: la justice a validé mardi les écoutes téléphoniques qui lui ont valu une mise en examen pour corruption et trafic d'influence, un nouvel obstacle sur la route de la présidentielle de 2017.

"C'est potentiellement l'affaire la plus dévastatrice pour lui" et ses ambitions de retour à l'Elysée, a déclaré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un responsable du parti Les Républicains, proche de l'ancien chef de l'Etat.

Dans ce dossier, dans lequel l'ex-président est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations couvertes par le secret, les juges ont terminé leur enquête. Sont désormais attendus le réquisitoire définitif du parquet national financier (PNF), puis la décision des juges Claire Thépaut et Patricia Simon, qui ordonneront un procès en correctionnelle ou un non-lieu.

Nicolas Sarkozy a mis en doute leur impartialité politique, tentant, en vain, d'obtenir la récusation de Claire Thépaut fin 2015. D'autres recours procéduraux doivent être examinés prochainement.

"C'est une procédure malade qui va continuer maintenant", a déploré l'avocat de Nicolas Sarkozy, Patrice Spinosi, qui la juge "fragile" et "susceptible d'entraîner la condamnation de la France à la Cour européenne des droits de l'Homme".

Selon lui, "ce qui a été retenu c'est la possibilité d'écouter une personne alors même qu'elle a une conversation avec son avocat au seul motif que cette ligne a été ouverte sous un nom d'emprunt". Car Nicolas Sarkozy et son avocat historique Thierry Herzog utilisaient des téléphones dédiés, dont la fameuse ligne ouverte au nom de Paul Bismuth pour l'ancien chef de l'Etat.

Le patron du parti Les Républicains est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir début 2014 auprès de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, et par l'entremise de Me Herzog des informations couvertes par le secret. Et ce, dans le cadre d'une procédure sur la saisie de ses agendas dans l'affaire Bettencourt, dans laquelle il a bénéficié d'un non-lieu...

 

 

 

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