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Les Français sont les plus hostiles aux migrants et l’UE (Atlantico)

par Atlantico 30 Mars 2016, 17:06 France UE Xenophobie Migrants

Les Français sont les plus hostiles aux migrants et l’UE (Atlantico)
Les Français sont les plus hostiles aux migrants et l’UE
Atlantico
Lu sur Resistance authentique

 

 

 

 
Des migrants
Des migrants
 
 
La Pologne refuse désormais d’accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l’UE, a annoncé ce mercredi la première ministre Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles.
Donc qu’on ne fasse pas passer les Français pour des xénophobes, car en France nous au moins on les accueille .
 
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Un sondage Elabe pour Atlantico montre que les Français sont le peuple d’Europe le plus eurosceptique et le plus hostile aux migrants.

D’après ce sondage, 58% des Français sont hostiles à l’arrivée des migrants et des réfugiés, «notamment en provenance de Syrie». Ce chiffre est le plus élevé parmi les peuples européens sondés.

Quant à l’utilité d’appartenir à l’Union européenne, 40% des Français estiment que cela cause plus d’inconvénients que ne confère d’avantages. Un pourcentage identique à celui qu’on trouve au Royaume-Uni, qui connaît actuellement d’intenses débats sur la nécessité de rester ou non dans l’UE à l’approche du référendum sur cette question, le fameux Brexit.

Là où ce sondage est intéressant, c’est qu’il montre qu’un nombre plus élevé de Britanniques que de Français estiment qu’il est positif d’appartenir à l’UE. 36% des sujets de sa Majesté partagent en effet cet avis, alors qu’ils ne sont que 26% en France.

 

 
Sondage exclusif Elabe pour Atlantico : « Les Européens et l’appartenance à l’Union européenne et l’accueil des réfugiés » 

Un sondage Elabe pour Atlantico révèle d’importantes disparités entre les plus grands pays d’Europe sur la manière dont leurs populations jugent avantageuse ou pas leur appartenance à l’Union européenne. En effet si les Espagnols et les Allemands sont respectivement 54 et 42% à juger cette appartenance bénéfique, les habitants du Royaume-Uni ne sont que 26% à le penser, tout comme les Français et les Italiens, et les habitants du Benelux (25%)

Pour une analyse approfondie des résultats de ce sondage, lisez notre Une du jour :  » Après le Brexit, la Frantie (ou la sortance…?) : le sondage qui révèle comment les Français sont devenus les champions d’Europe de l’euroscepticisme » 

Et pour comprendre les enjeux d’une sortie éventuelle de la France de l’Union européenne, découvrez notre article : « Pourquoi la France serait plus à même que d’autres de supporter une sortie de l’Union européenne (ce qui n’est pas une raison pour le souhaiter) »

Yves-Marie Cann : Deux pays se démarquent par la perception majoritaire au sein de leur population d’un avantage à appartenir à l’UE : l’Espagne et l’Allemagne. A contrarioon constate que le sentiment majoritaire au Royaume-Uni, en France, en Italie et dans les principaux pays du Benelux est que l’appartenance à l’Union européenne a plus d’inconvénients que d’avantages. 

Yves-Marie Cann : Cela peut relever de facteurs culturels et politiques comme au Royaume-Uni, où l’appartenance à l’UE est un sujet de débats depuis des décennies. Cela peut également être lié à la situation économique du pays ou de son niveau de leadership au sein de l’Union européenne

 

image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/u44557/2016/03/5.jpg

Yves-Marie Cann : On constate sur cette question que les écarts entre les différents pays sondés sont encore plus marqués que sur la précédente.

 

On remarque que des lignes de fracture se dessinent entre les différents pays européens. Les populations espagnole, italienne et allemande sont majoritairement, voire très majoritairement, favorables à l’accueil des migrants, quant au contraire la France, le Royaume-Uni et le Benelux y sont largement opposés.

image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/u44557/2016/03/6.jpg

Yves-Marie Cann : Le premier enseignement de ce sondage, tant sur la première que sur la deuxième question, c’est qu’il n’y a pas aujourd’hui d’unanimité, ni même de convergence de l’opinion publique des différents pays interrogés à la fois sur l’aspect bénéfique ou pas de l’appartenance de leur pays à l’Union européenne, que sur la question de l’accueil des migrants. Il y a de vraies spécificités d’un pays à l’autre .

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