Dilma Rousseff a été écartée jeudi du pouvoir au Brésil pour faire face à une procédure de destitution, un séisme politique qui a plongé le géant d'Amérique du sud dans l'inconnu à l'approche de ses jeux Olympiques.
Du coup, son vice-président et rival Michel Temer, d'origine libanaise, lui a succédé à l'issue d'un vote historique du sénat ayant mis fin à 13 ans de pouvoir consécutif de la gauche.
L'ex-guérillera de 68 ans, emprisonnée et torturée sous la dictature, a rapidement appelé les Brésiliens à "se mobiliser" contre le "coup d'Etat" dont elle se dit victime.
"Aux Brésiliens qui s'opposent au coup d'Etat, qu'ils soient de n'importe quel parti, je lance un appel: maintenez-vous mobilisés, unis et dans la paix. La lutte pour la démocratie n'a pas de date finale", a-t-elle lancé, soulignant qu'elle n'aurait "jamais imaginé devoir lutter une nouvelle fois contre un coup d'Etat"...