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Loi travail : comment la police perd la bataille des images (Arrêt sur images)

par Justine Brabant 5 Mai 2016, 08:03 France Police Loi Travail Violences Image Médias

Loi travail : comment la police perd la bataille des images (Arrêt sur images)
Loi travail : comment la police perd la bataille des images
Presse en ligne et réseaux sociaux contrebalancent les télés traditionnelles
Par Justine Brabant
Arrêt sur images

Les policiers sont-ils en train de perdre la bataille des images ? Tandis qu'en marge des manifestations et de la Nuit debout, certains "casseurs" donnent des interviews, les policiers, eux, semblent de moins en moins apprécier la présence de caméras. Alors qu'au moins 230 policiers ont été blessés depuis le début des manifestations contre la loi travail (le bilan des manifestants blessés n'a pas été établi) la multiplication, sur les réseaux sociaux et la presse en ligne, de vidéos et photos virales montrant des pratiques violentes et/ou illégales de certains policiers et gendarmes contrebalance la prudence des télés traditionnelles.

 

C'est nouveau : les casseurs parlent. Le 1er Mai, France 3 interrogeait l'un de ces militants autonomes venu se confronter aux policiers :

Quelques secondes, certes, mais quelques secondes de voix que l'on entend peu d'ordinaire. Une organisation, en particulier, a accordé plusieurs entretiens ces derniers jours : le Mili, pour Mouvement inter-luttes indépendant. Une cinquantaine de jeunes, lycéens, collégiens, étudiants ou travailleurs, qui a choisi de s'organiser en dehors des formations syndicales. Né au moment de "l'affaire Leonarda" (du nom de cette collégienne kosovare expulsée de France en octobre 2013), le Mili se définit comme anti-autoritaire et anti-fasciste. On trouve ses membres lors de rassemblements de soutien aux migrants, aux zadistes, lors de blocages de lycées... mais aussi parfois, projectiles à la main, lors d'affrontements avec les policiers en marge de manifestations.

Quand les "casseurs" communiquent

La journaliste des Jours Camille Polloni a rencontré une petite dizaine d'entre eux à la faculté de Tolbiac, à Paris. Elle raconte : "Leur look «black block» en manif peut en faire fuir certains (et certaines). Ils refusent pourtant d’être "toujours réduits à ça", à cette image de violence. (...) "Il y en a qui se tapent avec des flics ou des fafs, et d’autres qui diffent des tracts", résume Franck. Sans condamner ceux qui rentrent dans les banques à coups de pelle - certains sont de chez eux, d’autres non -, ils croient à la cohabitation de...

 
 
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