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Manuel Valls se défend d’être sioniste (vidéo) Reseau international
Voilà qui est nouveau. Après avoir été honoré à l’université de Tel Aviv comme « l’un des seuls Premiers ministres qui ait soutenu Israël et qui soit sioniste », Manuel Valls essaie d’atténuer ce nouveau titre devant les journalistes. Que se passe-t-il chez notre Premier ministre ? Renierait-il ses déclarations enflammées d’amour et d’attachement éternel à Israël ? Au-delà de ses relations personnelles avec Israël, ce qui est important dans cette déclaration c’est que l’antisionisme n’est plus synonyme de l’antisémitisme, bien que, selon lui, le premier ouvre la porte au dernier. C’est tout de même une nuance de taille dans la bouche d’un Manuel Valls, quand toute une campagne est menée pour confondre les deux notions.
Interrogé sur l’hommage qui lui a été rendu lors d’une cérémonie dans une université de Tel Aviv, et lors de laquelle il s’est vu attribuer le qualificatif de sioniste par un professeur (« Vous êtes l’un des seuls Premiers ministres qui ait soutenu Israël et qui soit sioniste »), Manuel Valls a eu du mal à cacher sa gêne. À la question de savoir si le socialisme français et le sionisme étaient compatibles, le Premier ministre a ainsi botté en touche : « Je n’ai jamais dit que j’étais sioniste, le sujet n’est pas là. Ce n’est pas du tout mon problème. Mon problème c’est de dire que le discours antisioniste est le premier pas, la porte ouverte à l’antisémitisme. »