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Anders Kompass qui avait été suspendu par l'ONU puis réintégré après avoir livré à la presse un rapport dénonçant les exactions de soldats français et de casques bleus en Centrafrique a fini par démissionner après tant de pression. Dégoûté par une ONU instrumentalisée par les grandes puissance militaire (USA, France), il a déclaré :
« La totale impunité de ceux qui ont abusé de leur autorité, à divers degrés, associée au manque de volonté de la hiérarchie d’exprimer tout regret pour la manière dont j’ai été traité, confirme tristement l’habitude persistante que l’ONU a de ne jamais rendre de comptes. »
Il a dénoncé l'inaction de l'organisation, qui s'est attaquée à lui plutôt qu'aux auteurs des faits.
"La clique onusienne s’est donc mobilisée comme rarement sur ce dossier,..., le patron français des opérations de maintien de la paix (DPKO), ancien ambassadeur et porte-parole du Quai d’Orsay. Dès qu’il a appris que Kompass avait envoyé un rapport aux autorités françaises, il a demandé sa tête à Susana Malcorra, la chef de cabinet de Ban Ki-moon ». Or Anders Kompass dépend du Haut Commissariat aux droits de l’homme, pas du DPKO, ni du bureau des investigations internes, ce dernier étant supposé indépendant. Pour Peter Gallo : « Il y a eu interférence entre Malcorra et Carman Lapointe, la boss d’OIOS. Une liaison dangereuse qui aurait poussé Michael Stefanovic, le directeur d’OIOS, le service d’enquête interne de l’ONU, à demander à être dessaisi du dossier. Ce dernier s’est depuis réfugié dans le silence."
(Source : Mediapart L'ONU fait peser une chape de plomb sur les viols en Centrafrique)
On rappellera que l'ONU suite à son rapport révélant que la coalition saoudienne porté par ses alliés (France, USA, Grande-Bretagne, Israël) commettait des crimes en violant le droit international des enfants au Yémen avait porté les pays de la coalition saoudienne sur la liste noire des organisations et pays criminels mais qu'elle avait dû finalement les retirer, sous les pressions occidento-saoudienne.
L'ONU une institution créée pour couvrir les crimes de l'Occident et de ses alliés au travers du monde et justifier les crimes impérialistes en Afghanistan, en Libye, en Côte d'Ivoire, en Centrafrique... une incroyable imposture !