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El Blanco confie son portable aux services de sécurité israéliens Par Gilles Devers Les actualités du droit
Heureusement, cette info n’est pas parue le 1er avril. Elle est datée du 7 juillet, et voici exactement la news publiée par Le Point :
« Selon les informations de l’Express, le téléphone portable de Manuel Valls et ceux de ses collaborateurs leur auraient été confisqué lors d’une visite officielle en Israël du 21 au 24 mai dernier. Le Premier ministre et ses accompagnateurs ont été priés de « laisser leurs téléphones sécurisés avant d’être reçus en haut lieu ». En les récupérant, plusieurs d’entre eux auraient détecté des signes d' »anomalies » sur leur téléphone, révèle l’Express. L’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été chargée d’examiner les portables en question. Les membres du gouvernement français sont tous en possession de téléphones Teorem, ultra-sécurisés, et fournis par Thales. Du côté de Matignon, on reconnait qu’une panne a été constatée sur l’un des terminaux au cours de cette visite. L’entourage de Manuel Valls a également précisé à l’Express que « l’enquête en cours fait partie de la procédure habituelle », et que de toute manière, « un allié n’espionne jamais ses amis ». De son côté, le bureau du Premier ministre israélien a rapidement réagi, niant cette information. « Israël considère la France comme un pays ami, lui transmet des renseignements en cas de nécessité, et ne l’espionne pas » ».
C’est quand même hallu ! Laisser son portable quand on rencontre un chef à plumes, c’est du classique. Donc tu laisses ton portable à celui qui s’occupe de ta sécurité, et qui ne participe pas à la réunion.
Mais là, le processus a été un peu différent: El Blanco et les membres de son équipe ont confié leur portable aux services de sécurité israéliens !
– Bonjour les amis. Je vous laisse mon portable ultra-secret et les portables ultra-secrets de mes plus proches collaborateurs, et prenez en soin.
– Oui, pas de problème, nous allons en prendre soin.
Le problème est que les soins ont été un peu trop invasifs, semble-t-il, au point d’amener les portables en réparation…
Mais bon, tout ceci n’est que médisance. Bibi a expliqué que la France était tellement une amie, qu’il n’y avait pas besoin de l’espionner… Et Bibi, c’est pas le genre à raconter des salades…