Tahar Mejri avait crié son désespoir en cherchant deux jours durant son fils de quatre ans fauché dans l'attentat du 14 juillet avec sa maman. Sonné, il assistait mardi à une prière devant leurs cercueils dans une mosquée de l'est de Nice, où des imams ont lancé des appels à l'union nationale.
Une "trentaine" de personnes de confession musulmane, majoritairement franco-tunisiennes, ont été fauchées par le camion du tueur tunisien radicalisé Mohamed Lahouaiej Bouhlel sur la Promenade des Anglais de Nice, estiment les imams niçois, sur la base d'informations encore parcellaires.
A la grande mosquée ar-Rahma (La Miséricorde), dans le quartier populaire de l'Ariane, une cinquantaine d'hommes et une trentaine de femmes ont prié mardi devant deux cercueils d'adultes en bois clair et un petit cercueil blanc d'enfant, a constaté l'AFP...