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Suite à la décision par le Conseil d'Etat de suspendre les arrêtés d'interdiction du Burkini, Valls a exprimé sa contestation politique en déclarant que la décision du Conseil d'Etat "n'épuise pas le débat ouvert dans notre société" (AFP).
Il a ajouté, toujours selon l'AFP : "C'est un débat de fond, qui vient après d'autres : il y a trente ans, la question du foulard dans les écoles, puis la loi de 2004 sur le port de signes religieux, et celle de 2010 sur le voile intégral dans l'espace public", puis que "rester silencieux, comme par le passé, c'est un petit renoncement. Une démission de plus". Et il ajoute encore "Je veux répondre clairement : dénoncer le burkini, ce n'est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde",...
Le Premier ministre en remettant implicitement en cause et en contestant la décision de la plus haute juridiction de France incite-t-il en filigrane à une résistance civique contre le port de ce vêtement de bain ?
Toujours est-il que de nombreux maires français ont maintenu leur arrêté d'interdiction du Burkini malgré la décision du Conseil d'Etat.
La France est elle encore un Etat de droit ? Manuel Valls, actuellement Premier ministre du gouvernement et partisan de ces arrêtés, organise-t-il la sédition ?
Burkini: plusieurs maires du sud-est de la France annoncent le maintien de leurs arrêtés d'interdiction AFP Plusieurs maires du sud-est de la France, dont ceux de Nice et Fréjus, ont annoncé vendredi soir maintenir leurs arrêtés anti-burkini, malgré une décision de justice suspendant une décision similaire dans une commune voisine. La mairie de Nice "va continuer à verbaliser" les femmes portant cette tenue de bain couvrante, tant que son arrêté n'est pas invalidé, a-t-elle déclaré à l'AFP. Le maire d'extrême droite de Fréjus, mais également l'édile socialiste de Sisco, sur l'île de Corse, ont affiché la même détermination. Une trentaine de municipalités françaises, ont récemment décidé d'interdire l'accès aux plages publiques "à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades". Une formulation qui vise en fait les burkini, ces tenues de bain couvrantes des cheveux aux chevilles, ou le fait de se baigner voilée et habillée comme le font certaines femmes musulmanes... Lire la suite