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La France va-t-elle jouer l'arbitre de la crise électorale gabonaise ? Par Fanny Pigeaud Mediapart
Confusion et violences se sont installées au Gabon depuis la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016, donnant Ali Bongo Ondimba gagnant, de justesse, contre Jean Ping. Deux versions s’affrontent dans un scénario qui était largement prévisible et redouté.
Confusion et violences se sont installées au Gabon depuis la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016, donnant Ali Bongo Ondimba gagnant, de justesse, contre Jean Ping. Deux versions s’affrontent dans un scénario qui était largement prévisible et redouté. Bongo Ondimba, président sortant, dit avoir gagné à la loyale, tandis que Ping l’accuse d’avoir triché dans la province du Haut-Ogooué, où le taux de participation a été, selon les résultats de la commission électorale, exceptionnellement élevé. Alors qu’il est de 59,46 % sur le plan national, il a été de plus de 99 % dans cette province, dont est originaire la famille Bongo...