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Le nouveau commandant militaire de Daech en Irak, le policier tadjik Gulmurod Khalimov, a été formé par les USA Jungle Welt Traduction Mikaela Honung Tlaxcalla
Quand la stratégie de guerre est claire, ce sont des cadres qui sont décisifs. Une vérité bien connue à Washington. Les USA s'efforcent depuis quelques décennies d'amener les peuples des zones pétrolières du Moyen et Proche-Orient à se taper dessus. Il était donc logique que les "agences de sécurité" compétentes des USA saluent accueilli officiellement le nouveau commandant militaire de l ' «État islamique» (EI) en Irak. Il s'agit – ce n'est pas un surprise - un vieil ami et, comme toute sa bande de coupeurs de têtes, un produit d'exportation de la première superpuissance dans le domaine de la civilisation et de la démocratie.
Gulmurod Khalimov était dans une vie précédente sniper, colonel et commandant des forces spéciales (OMON) de la police du Tadjikistan. Il a été à plusieurs reprises formé par des instructeurs US à la «lutte antiterroriste». Un expert donc. C'est ce qu'a rapporté lundi l'édition allemande de RT, citant le site ouèbe irakien Al-Sumaria. Le Washington Post et d'autres médias US avaient déjà rapporté fin août que le Département d'État US avait mis à prix la tête de Chalimowv pour une prime pouvant aller jusqu'à trois millions de dollars, comme argent de bienvenue. La somme sera prise sur le budget du programme «Récompenses pour la justice» du Ministère.
On avait appris en 2015 que Chalimov avait reçu une formation militaire aux USA, avant de rejoindre l'EI. Dans une vidéo de l'EI, il a affirmé avoir participé à cinq stages anti-terroristes des USA entre 2003 et 2014. Organisées par le département d'État, ces formations font aussi appel au personnel de sociétés de sécurité privées, comme la boîte de mercenaires et de tueurs précédemment connue sous le nom de Blackwater (rebaptisée...Academi). L'agence Reuters, citant un responsable du département d'État, indique que le Tadjik avait été formé aux "réponses aux crises, négociations d'otages et au commandement tactique". Entre vieilles connaissances, la guerre peut continuer.