Le Kremlin a fustigé lundi le "ton et la rhétorique inadmissibles" des ambassadeurs américain et britannique au lendemain des accusations de "barbarie" et de crimes de guerre qu'ils ont lancées à l'ONU contre l'armée russe en Syrie.
"Nous considérons le ton et la rhétorique des représentants de la Grande-Bretagne et des États-Unis comme inadmissibles et de nature à faire du tort à nos relations et au processus de règlement" du conflit, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que l'aviation russe mène d'intenses bombardements à Alep depuis l'échec de la trêve en Syrie.
M. Peskov, qui a jugé la situation en Syrie "extraordinairement compliquée", a de nouveau accusé les rebelles d'avoir utilisé la trêve dans les combats pour "se regrouper et renouveler leur arsenal" avant de nouvelles offensives.
"Nous constatons également, sans céder à l'émotion, qu'il n'y a toujours pas eu de séparation entre la soit-disant opposition modérée et les terroristes" à Alep, a-t-il ajouté. "Cela rend la situation extrêmement tendue"...