C'est un refrain bien connu, la Françafrique sous Hollande, c'est fini. Au nom de la "souveraineté" des pays concernés, l'Elysée s'est, par exemple, lavé les mains de la réélection, cette année, des présidents indéboulonnables (et alliés de la France) Sassou Nguesso au Congo et Idriss Déby au Tchad. Mais, à la suite de la réélection de justesse, toute aussi douteuse, d'Ali Bongo, le 27 août, suivie d'émeutes qui ont fait officiellement trois morts (plusieurs dizaines, selon l'opposition) et provoqué près de 1000 arrestations, cette doctrine de neutralité bienveillante semble s'infléchir...
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