Le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien a rencontré le président de l'Assemblée nationale française à Paris.
Lors de cette rencontre, le président de l'Assemblée nationale française Claude Bartolone a tenu à faire allusion à sa visite fructueuse, en septembre dernier, à Téhéran, disant que l'essor des coopérations parlementaires bilatérales aurait des effets efficaces sur la consolidation des relations Téhéran-Paris.
"Vu la place et le rôle important de l'Iran dans la région, le dialogue et la coopération avec l'Iran aussi bien sur les questions d'intérêt commun que sur les questions régionales dont la Syrie, l'Irak et le Liban s'avèrent très importants pour la France. Nous avons toujours insisté sur le règlement politique de toutes les crises à l'échelle régionale", a affirmé Claude Bartolone.
La France fera son possible pour enlever les obstacles aux coopérations bancaires avec l'Iran, dans l'espoir d'un règlement le plus rapidement possible des problèmes financiers et bancaires, a précisé Claude Bartolone.
De son côté, le parlementaire iranien Alaedine Boroujerdi a qualifié de positives la visite du président Rohani en France et la signature de plus de 35 mémorandums de coopération entre les deux pays, espérant que ces accords seraient appliqués bientôt.
Concernant l'accord nucléaire Iran/5+1, il a indiqué que le désengagement des États-Unis ne devait pas empêcher l'application pleine et entière de cet accord.
Quant à la Syrie, il a évoqué les politiques erronées et les erreurs de calcul des États-Unis et de leurs alliés qui avaient été à l'origine de l'apparition et de la propagation du terrorisme, il a dit qu'il fallait respecter le choix et l'avis du peuple syrien.
"C'est à la nation syrienne de déterminer son sort et nul n'a le droit de lui imposer ses politiques et ses points de vue", a conclu M. Boroujerdi.