Moscou et Damas ont accepté une trêve à Alep sous la pression internationale et sous la menace d'être traînée devant le tribunal atlantiste de la CPI. Mais quelles mesures vont-ils prendre pour éviter que les terroristes islamistes d'Al-Nosra, d'Ahrar Al-Sham et de l'Etat islamique qui défendent chacun leur zone d'Alep se réapprovisionnent en armes fournit par la coalition atlantiste et les pays du Golfe ?
Les Russes ont beau déclarer qu'il s'agit d'un "geste de bonne volonté", il ne faudrait pas que la bataille d'Alep tourne au mythe de Sisyphe et prolonge encore l'agonie de la population d'Alep qui n'attend que d'être libérée des terroristes soutenus par l'Occident.