Dans un mois, le vote final des grands électeurs aux États-Unis clôturera la saga Trump-Clinton. Pour gagner, un candidat doit obtenir la majorité des grands électeurs, soit 270. Il semblerait que ceux de l'Arizona soient harcelés de coups de téléphone et de messages en provenance d'autres États américains, dans lesquels on leur demande d'aller contre le vote du 8 novembre et de voter pour Clinton, explique Fox News.
Comme le confie Robert Graham, chef des républicains en Arizona et grand électeur, ces messages sont « remplis de haine ». Dans chaque État, le vote populaire du 8 novembre se traduit en grands électeurs, dont le nombre varie en fonction de la population de chacun d'eux. Le candidat qui arrive en tête dans un État y rafle tous les grands électeurs, sauf dans le Maine et le Nebraska, où le système est proportionnel.
— Fox News Politics (@foxnewspolitics) 18 ноября 2016 г.
Depuis l'élection démocratique de Donald Trump le 8 novembre, ses opposants cherchent des moyens d'écourter sa présidence, voire même ne pas la débuter et les particularités du système électoral indirect aux États-Unis pourraient bien les servir.
Ainsi une autre grande-électrice en Arizona, Sharon Giese, a avoué avoir reçu plus de 8 000 messages et que désormais elle ne répondait plus au téléphone. « Hillary mène une superbe campagne électorale », ajoute-t-elle.
Il y a encore quelque jours, le nombre de grands électeurs par candidat était de 232 pour Hillary Clinton et de 290 pour Donald Trump. Le 19 décembre, il faudra 270 voix pour être définitivement le nouveau président américain.