Toute la défense d'Alep-Est a été assurée avec le soutien des instructeurs militaires des pays de l'Otan, y compris la France, qui ont prêté main forte aux terroristes occupant cette partie de la ville, a déclaré dans un entretien à l'agence Life Semion Bagdassarov, directeur du Centre d'étude des pays du Moyen-Orient et de l'Asie centrale. D'ailleurs, assure-t-il, il existe un lien entre la prise de Palmyre et la tenue de la réunion des pays occidentaux et arabes qui soutiennent l'opposition syrienne modérée le week-end même à Paris. Ce n'est qu'un levier de pression sur la Russie, pays qui a contribué à la libération de cette ville du joug de Daech au printemps dernier. « La prise de Palmyre est une décision stratégique dans le règlement de la crise en Syrie et maintenant les pays occidentaux mettront toute la pression sur la Russie afin de faire sortir (d'Alep-Est) des combattants et les instructeurs occidentaux qu'ils y combattent », a-t-il indiqué. Et d'ajouter que la Russie ne devait pas céder à ces pressions « et présenter à la presse et au monde entier les instructeurs occidentaux capturés et les traduire en justice ». À la question de savoir de quels instructeurs il s'agissait, il a répondu : « Des militaires des pays l'Otan — États-Unis et Turquie — il y a également parmi eux des instructeurs français. Tout le monde le sait, d'ailleurs les pays concernés ne le nient pas ».